Le dimanche 6 septembre au matin, le JRCC Tahiti est contacté par un navire de pêche polynésien en activité entre les Tuamotu et les Marquises, indique le JRCC dans un communiqué envoyé aux médias ce lundi. Il lui signale une suspicion de mise à l’eau par un navire chinois en transit dans la ZEE de la Polynésie française de plusieurs dispositifs de pêche, avec balises émettrices. Aussitôt, après analyse des éléments par le centre maritime commun, il est décidé de dérouter le patrouilleur Arago de la Marine nationale, en mission de surveillance des pêches, vers le navire suspect. L’objectif est d’intercepter ce navire dans la ZEE le lendemain au lever du jour afin d’y effectuer une visite de contrôle.
Le lundi 7 septembre vers 6 heures du matin, le patrouiller Arago des Forces armées en Polynésie française est au contact du navire chinois. Débute alors, avec l’aide d’un militaire linguiste chinois, une procédure de contrôle qui permet de lever le doute, les balises émettrices repérées la veille étant à bord du navire. Le navire chinois reprend sa route vers sa future zone de pêche, hors de la ZEE, conscient désormais de la surveillance dont les navires de pêche étrangers font l’objet pendant leur navigation en transit.
Cette action montre l’intérêt de la collaboration entre les navires polynésiens et les services de l’État en charge de la surveillance des pêches en Polynésie française et la prise en compte immédiate des informations reportées par le centre opérationnel, précise le communiqué.
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L’Arago conduit depuis le 25 août une mission de plusieurs semaines de présence et de surveillance en ZEE et en eaux internationales. Il est appuyé dans cette tâche par des vols réguliers d’aéronefs Gardian de la Flottille 25F et des images satellitaires issues du système Trimaran, de la Marine nationale, pour renforcer le dispositif.