Le détachement français est entré en action dès le 15 mars avec pour ’objectif de constater des transbordements illicites entre navires, dans des zones de patrouille pré-identifiées par l’état-major américain.
Par cette action, la France, seule nation européenne à disposer de forces permanentes dans le Pacifique (Polynésie française et Nouvelle-Calédonie) et qui est membre permanent du conseil de sécurité des nations-Unies, entend jouer son rôle et assumer ses responsabilités en tant que nation riveraine du Pacifique, expliquent les Forces armées dans un communiqué. Le contre-amiral Laurent Lebreton, commandant supérieur des Forces armées en Polynésie française (COMSUP FAPF), intervient cette fois en qualité de commandant de la zone maritime du Pacifique (ALPACI). Un commandement qui le conduit à être un interlocuteur privilégié des pays riverains du Pacifique, et à prendre le contrôle opérationnel des moyens militaires français qui sont dans la zone de responsabilité permanente Pacifique.
L’opération Aeto se poursuit, et s’achèvera le 4 avril pour le Gardian.