Le décès du photographe avait ému le fenua et en particulier les amoureux du Heiva. Le corps sans vie de Lucien Pesquié, avait été retrouvé à son domicile
le 19 mars dernier. Un choc pour beaucoup. Pour lui rendre un dernier hommage, ses filles venues de métropole, ainsi que des danseurs, musiciens et photographes proches de Lucien, avaient organisé ce samedi 6 avril une cérémonie des plus émouvantes à To’ata.
Une cérémonie culturelle, mais aussi militaire, car peu de gens le savaient, mais Lucien a fait carrière dans l’armée de l’air. Doté du grade d’Adjudant-chef, il a aussi été décoré à maintes reprises, notamment de la Croix du combattant. Il avait à son actif plus de 3 000 heures de vol. Artiste également, Lucien était avant tout un père, un grand-père, un ami, un amoureux du fenua, un homme au grand cœur.
La danseuse et chorégraphe Tiare Trompette Dezerville, qui avait co-organisé cette cérémonie, était aussi présente :
« Il a beaucoup œuvré dans le monde de la culture. Il nous a beaucoup aidé dans la manière dont on devait travailler sur nos spectacles. C’est quelqu’un qui avait l’œil, qui a capturé énormément de photos, du Hura Tapairu jusqu’au Heiva. Il fallait qu’on passe par To’ata pour le laisser partir avec le cœur léger » . Elle lui rendra un hommage particulier lors du prochain spectacle de la troupe Hei Tahiti sur le paepae a Hiro à la fin du mois d’avril.
L’inhumation de Lucien Pesquié a ensuite eu lieu à 11 heures au cimetière de Orofara à Mahina.
Rédaction web avec Jeanne Tinorua et Thierry Teamo