La première personne que Samuel a accueillie est une dame originaire de la commune et âgée de 84 ans. Elle a choisi de revenir vivre dans sa commune pour être près de ses enfants. Au centre, elle a droit au gîte et au couvert, et une équipe médicale s’occupe des soins au quotidien. « Cette structure est privée. Je souhaiterais que les personnes âgées placées à l’extérieur de la commune puissent revenir à Papara. C’est pourquoi j’ai été soutenue par le tavana. Pour l’instant j’ai une personne de Papara. La famille est très heureuse. Elle est actuellement grand-mère, arrière-grand-mère et même arrière arrière-grand-mère ! »
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Pas question de laisser les personnes âgées dans un coin, Samuel les divertis par tous les moyens possible… « Il y a des activités que j’ai mises en place : rima’i, tressage, animations de chant… J’aurai un intervenant qui a l’habitude de travailler dans une chorale religieuse et qui viendra divertir les patients. »
Samuel tente de répondre à toutes les demandes de ses patients, c’est dans le contrat qui a été signé avec la famille. « Ils sont nourris, blanchis, tout jusqu’à la partie médicale. Il y a un médecin traitant pour ce centre, un kiné, des infirmiers diplômés d’État. Le centre est reconnu par la commune de Papara, la gendarmerie, la police et les secours, pompiers (…) J’ai un contrat avec la famille. C’est un accompagnement avec la prise en charge jusqu’à la fin de vie. »
Après un passage dans l’hôtellerie, puis dans l’éducation, Samuel a décidé de devenir garde malade. Grâce aux formations du Sefi, il a obtenu le diplôme d’Assistant de vie aux familles. Ce qui lui a permis d’ouvrir cette structure privée. « Il faut aller au CFPA qui fournir cette formation. Dès qu’on a le diplôme, on peut exercer dans chaque centre, en milieu pour enfants ou en milieu pour adultes. »
Samuel peut accueillir entre 4 et 5 patients, des personnes autonomes et semi-autonomes. Son centre n’est pas encore adapté aux grabataires. Il ne travaille pas avec les affaires sociales ou la CPS. Pour vivre dans ce foyer, les patients doivent s’acquitter d’une facture de 120 000 à 150 000 Fcfp par mois. Dans quelques temps, 2 autres pensionnaires devraient faire leur entrée.