Un atelier régional sur la ciguatera à l’Institut Malardé

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Publié le 26/02/2015 à 13:44 - Mise à jour le 26/02/2015 à 13:44

L’Institut Louis Malardé (ILM) accueillera, du 2 au 13 mars prochains, un atelier régional sur la thématique de la surveillance de la ciguatéra. Cet atelier, organisé dans le cadre du programme de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) RAS/7/026 : « Supporting the use of receptor binding assay (RBA) to reduce the adverse impacts of harmuful algal toxins on seafood safety”, réunira 23 participants, parmi lesquels 6 experts et officiels de l’AIEA, représentant 12 pays de la région Asie/Pacifique (Etats-Unis, Chine, Indonésie, Malaisie, Iles Marshall, Oman, Pakistan, Philippines, Thaïlande, Vietnam, Wallis-et-Futuna, Polynésie).

L’objectif de cet atelier est d’améliorer la surveillance et la gestion du risque ciguatérique dans les pays concernés, grâce à une initiation aux protocoles techniques de base (collecte des échantillons d’algues et de poissons, isolement et identification des micro-algues ciguatérigènes, cultures in vitro, extraction des toxines, tests de détection, etc.), en vue d’une standardisation inter-régionale des méthodes de surveillance.
Conférences et sessions pratiques au laboratoire et sur le terrain alterneront donc pendant ces dix jours. 

Sollicité par l’AIEA, l’équipe du laboratoire de recherche sur les micro-algues toxiques de l’ILM, dirigée par le Dr Mireille Chinain, interviendra en tant qu’expert et formateur. Il s’agit là d’une reconnaissance de son expertise pointue, acquise au fil de 50 années de recherche sur la ciguatéra.

La ciguatéra est une intoxication alimentaire consécutive à la consommation de poissons de récif, en parfait état de fraîcheur et habituellement comestibles, rendus toxiques par la présence de toxines ayant pour origine une micro-algue, le dinoflagellé Gambierdiscus.

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