Trois mille logements sociaux sortiront de terre d’ici 2020

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Publié le 23/05/2017 à 14:54 - Mise à jour le 23/05/2017 à 14:54

Pour ce faire, le Pays compte faire appel aux entreprises privées.  A ce jour dix opérateurs sont agréés. Les projets immobiliers devront répondre aux critères et aux coûts fixés par l’OPH.

Annuellement, on pourrait s’attendre à la construction de 150 unités en logement groupés, de 500 maisons et 350 appartements à loyers modérés.  L’OPH à terme sera en charge de la gestion de ces nouvelles acquisitions. 

Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement, nous en dit plus. « Nous avons acté le fait de faire appel à des opérateurs de logement sociaux privés, qui répondent aux critères sociaux de construction de logements. Que ce soit le coût au m2, ou la charge foncière. »

Les pouvoirs publics s’engagent à terme, à la certification de ces collectifs d’habitation, d’acquérir les habitations en question. « Notre souhait est de permettre à ces petit collectifs d’être intégrés dans le tissu urbain, ceci afin d’éviter de trop grandes concentrations et de permettre la mixité sociale. »

Eviter donc ce que l’on connaît en métropole avec les cités. « Avoir des gens qui connaissent des difficultés de vie, mais qui seront à l’intérieur de quartiers, où l’on retrouve un certain équilibre. »

L’OPH seule ne pourrait suivre le mouvement, et c’est pour cela que le gouvernement  fait appel aux entreprises privées. « L’OPH continue à augmenter sa production, 150 logements sociaux par an, c’est ce que peut fournir l’OPH sur les cinq prochaines années, et donc il nous faut démultiplier, (…) car nous avons 2 500 familles qui sont en attente, et cela nous permet de diviser par deux le temps d’attente. »
 

Rédaction Web avec Matahi Tutavae

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