TraceTogether, Stop Covid, Firiora… le numérique dans la lutte contre le coronavirus

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TraceTogether, Stop Covid, Firiora… le numérique pour aider à lutter contre la propagation du covid-19. Entre polémique et réelle utilité, le point dans la Web Zone.

Publié le 01/06/2020 à 17:05 - Mise à jour le 02/06/2020 à 8:16

TraceTogether, Stop Covid, Firiora… le numérique pour aider à lutter contre la propagation du covid-19. Entre polémique et réelle utilité, le point dans la Web Zone.

En métropole, le gouvernement lance son application Stop Covid ce mardi. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a donné un avis favorable au déploiement de cet outil. Aucune obligation de télécharger Stop Covid, pas de géolocalisation des utilisateurs ni de recueil de vos données assure le gouvernement.

Pour faire simple, deux téléphones équipés de l’application Stop Covid pourront échanger un carnet d’adresse invisible et inaccessible pour les utilisateurs mais qui permettra de prévenir anonymement les gens que l’on a côtoyé si l’on contracte le covid-19. Cela grâce à une notification (push).

L’application vous proposera d’activer ou non la fonction de détection, ou encore de vous signaler si vous avez effectué un test et qu’il est positif.

Ce système est avant tout destiné aux habitants de grandes villes. L’application, qui fonctionne sur le principe de l’anonymat, sera téléchargeable sur IOS et Android.

TraceTogether, l’appli polémique de Singapour

La France n’est pas la première à lancer une application pour aider à lutter contre la propagation du coronavirus. En mars déjà, Singapour a mis en place Trace Together, une application qui fonctionne grâce au Bluetooth pour détecter les autres utilisateurs à proximité. L’application a fait polémique et de nombreux messages ont circulé sur la Toile.


Mais en réalité, Trace Together ne collecte que le numéro de téléphone de son utilisateur et pas sa liste de contacts. Et officiellement, les données de traçage des utilisateurs ne sont partagées que lorsque les personnes font l’objet d’une enquête sanitaire, si elles ont côtoyé un cas positif au covid-19. Ces données ne seraient conservées que 21 jours.

En Polynésie, une plateforme pour les professionnels de santé

Mais revenons en Polynésie. Ici, pas d’application en préparation mais une plateforme strictement réservée aux professionnels de santé et aux autorités sanitaires, Firiora. L’outil développé s’inspire du logiciel Damoc de la société Epiconcept, qui a fait ses preuves pour le suivi des cas de tuberculose, en métropole.
Seules les informations relatives au coronavirus y seront renseignées. Et les données seront détruites au bout de 3 mois. Le but est d’optimiser le suivi des patients. La plateforme pourrait également servir dans le cadre d’autres épidémie en Polynésie.

Le ministre de la Santé Jacques Raynal l’expliquait le 28 mars dernier lors d’un point presse : « 

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