– Savoir lire et comprendre les cartes topographiques en deux dimensions (2D) et être capable d’élaborer une carte
– Définition et vue d’ensemble des SIG (Systèmes d’Information Géographique), puis produire de la donnée grâce aux SIG
– Créer de l’information géographique, traiter puis manipuler cette information et la cartographier de différentes manières
– Pouvoir concevoir et modéliser des données à partir d’un fond topographique en trois dimensions (3D)
– Utilisation de logiciels libres et gratuits : Quantum GIS, Inkscape, SketchUp, Map Info, Google Earth, Philcarto…
Cette formation se déroulera sous l’égide d’Anthony Tchékémian, qui est entre autres, Maître de conférences en Géographie et Urbanisme. Pour cet enseignant, les débouchés pour ce type de formation existent sur le Territoire. « Nous avons proposé une formation dans le domaine de la cartographie et des SIG parce qu’en Polynésie française, il n’y a aucune formation de ce type. (…) De plus, les besoins pour l’usage de ce type d’outils se font ressentir, par exemple pour simuler un risque d’inondation et voir son ampleur en 3D afin d’adapter les aménagements pour protéger la population, représenter sous Google Earth l’extension d’une maison, construction d’une terrasse etc…. Les applications sont nombreuses. Il s’agit d’outils d’aide à la décision ».
Si sur le papier, nous voyons bien la finalité d’une telle formation, concrètement quelles entreprises en Polynésie seraient intéressées par le recrutement d’une personne maîtrisant ces outils. « Toutes les institutions, entreprises privées publiques, associations, simples citoyens ont besoin de ce type d’outils, que ce soit pour numériser un plan, cadastre, PGA, une extension de leur maison… De façon très pratique, les institutions peuvent avoir besoin de ce type de formation pour produire une carte de répartition des éléments patrimoniaux, des ressources marines et minières, des parcelles agricoles ou encore constructibles… La liste est longue et sans limites, tend les besoins et applications en Polynésie sont importants ! »
Insistant, « Sa reconnaissance sur le marché de l’emploi ne fait aucun doute, comme sa reconnaissance dans d’autres universités, au travers d’une Validation des acquis, si une personne souhaitait reprendre ses études dans ce domaine ».
Pour le Maître de conférences, « la carte est un outil de communication, donc un langage. Elle sert à transmettre des idées. Une carte n’est donc pas la réalité, mais bien une vision, une interprétation de cette réalité. Pour lire et commenter une carte, il est donc important de connaître ses sources, afin d’en évaluer la fiabilité (…) »
Une fois le langage des cartes maîtrisé, les étudiants apprendront à modéliser celles-ci. Pour ce faire, il sera mis à leur disposition des logiciels de cartographie grâce auxquelles ils réaliseront leur carte numérique, sous la houlette de leur enseignant.
Puis, cette étape passée, ils seront initiés aux Systèmes d’Information Géographique (SIG), conçus pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques. L’objectif principal étant de rendre compte des différents champs d’action dans lesquels les SIG constituent de formidables outils d’aide à la visualisation et à la décision des acteurs des territoires.
Etudier les données satellites, la géolocalisation, la mise en forme de projets d’aménagement, réaliser des esquisses en 3D, modéliser des terrains viendront compléter utilement cette formation. Enfin, à l’issue de celle-ci, les étudiants réaliseront un dossier de synthèse et de présentation des acquis qui leur servira de support de présentation au diplôme universitaire.
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