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Tourisme: le Paul Gauguin retrouve son port d’attache

Sa majestueuse silhouette est de nouveau visible au port de Papeete. Le Paul Gauguin vient de faire son retour au fenua après un carénage, obligatoire deux fois tous les cinq ans conformément à la règlementation maritime.

Après des croisières dans divers pays de la région Pacifique, il a été mis au sec durant 16 jours sur un chantier naval de Singapour. Là, environ 200 intervenants sont montés à bord pour des travaux divers : changement du pont extérieur, des moquettes, vernissage de l’intérieur des cabines.

Mais aussi des interventions sur la propulsion électrique, la peinture de la coque ou la vérification du bon fonctionnement des appareils de navigation et du gouvernail. Montant total de la facture : environ 840 millions de francs.

Le Paul Gauguin va donc pouvoir reprendre ses croisières dans les eaux de la région. En 2018, ses 332 passagers pourront découvrir à son bord les îles Cook, mais aussi les Tuamotu, les Marquises et les Iles Sous-le-Vent. La nouveauté réside dans le fait que cinq escales sont prévues cette année à Vairao, sur la presqu’île tahitienne.

La ministre du Tourisme Nicole Bouteau était présente, ce mercredi matin, pour aller à la rencontre de l’équipage et des dirigeants de la société Pacific Beachcomber, propriétaire du Paul Gauguin. Un armateur qui, comme d’autres, souhaiterait acquérir un nouveau navire pour le faire venir dans nos eaux. La question de la défiscalisation se pose donc.

« Cela fait partie des réflexions que nous avons en matière de fiscalité touristique et de défiscalisation. Au même titre que les hôtels, un navire de croisière est un hôtel flottant (…) Ces dernières années, on avait beaucoup de difficultés à voir les dossiers avancer au niveau de Bercy », a souligné Nicole Bouteau.

Et la ministre d’ajouter : « cela fait vraiment partie des sujets que le président Edouard Fritch et son gouvernement souhaitent porter à Paris pour que les dossiers avancent car sans la défiscalisation, le développement, notamment de l’industrie touristique, serait freiné ».

Rédaction Web avec Maite Mai et Juliano Tautu

 
 
 
 
 

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