Tipaerui : la vente aux enchères attire les foules

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Ils étaient une centaine, ce samedi matin dans la vallée de la Tipaerui à Papeete, à assister à une vente aux enchères orchestrée par le commissaire-priseur Laura Chevallier. Mobiliers de bureau, véhicules ou encore matériel médical ont été cédés aux plus offrants. Des enchères sur liquidation judiciaire de la société Haumani Sécurité mais aussi sur saisie des douanes et sur ventes volontaires.

Publié le 29/08/2020 à 14:59 - Mise à jour le 31/08/2020 à 9:03

Ils étaient une centaine, ce samedi matin dans la vallée de la Tipaerui à Papeete, à assister à une vente aux enchères orchestrée par le commissaire-priseur Laura Chevallier. Mobiliers de bureau, véhicules ou encore matériel médical ont été cédés aux plus offrants. Des enchères sur liquidation judiciaire de la société Haumani Sécurité mais aussi sur saisie des douanes et sur ventes volontaires.

Des véhicules, des scooters, du matériel de bureau, des vêtements ou encore des pièces détachées…. Au total, plus de 190 articles ont été vendus aux plus offrants. Parmi les lots, une voiture haut de gamme était la plus prisée des acheteurs.

« Il y avait 10 véhicules en tout avec les scooters. Ça s’est bien passé. Il y avait beaucoup de monde qui souhaitait acquérir un véhicule donc tout est parti. Cela leur permet d’acquérir des véhicules peut être à un coût plus intéressant », explique Laura Chevallier.

Parmi le public: des clients amateurs de bonnes affaires mais aussi des curieux. Certains ont pu venir la veille faire du repérage mais aussi une heure avant le début des ventes. Les enchères ont duré plus de 2 heures et demie.

« Je suis venu par curiosité pour voir comment ça se passe », indique l’un d’eux. Un autre vient d’acquérir un scooter pour 140 000 francs. « Je pense que c’est une très bonne affaire. Je connais la bête et c’est la Ferrari des scooters », se félicite-t-il.

« Des fois, on fait des bonnes affaires mais, parfois, des gens montent sur les enchères et les prix flambent un peu », tempère cependant un habitué.  

Difficile respect des gestes barrière

Cette vente d’articles très diversifiés a attiré beaucoup plus de monde que d’habitude. Des centaines d’acheteurs potentiels. Difficile, de ce fait, de faire respecter les gestes barrière.

« On a essayé de faire en sorte d’avoir des mesures barrière. C’était un peu difficile. On disait aux gens de tourner, de ne pas rester au même endroit. Et, bien sûr, le masque était obligatoire. Il y avait aussi du gel hydroalcoolique à disposition », souligne Laura Chevallier.

La situation sanitaire n’a donc pas empêché le public de faire des affaires. Mais une vente sur liquidation judiciaire, c’est aussi un établissement qui ferme. La société Haumani Sécurité employait près de 150 personnes.

Reportage: Sophie Guebel

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