Avec 200 CDI aidés depuis novembre 2024, le dispositif Tiama a le vent en poupe

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Le dispositif Tiama a mis fin aux aides de types CAE (Convention d’accès à l’emploi) ou les CVD (Corps de volontaires au développement), privilégiant un système de financement incitant au recrutement plutôt qu'une formule sous forme de stage. Objectif : accompagner les entreprises vers l'embauche.

Publié le 04/02/2025 à 16:28 - Mise à jour le 05/02/2025 à 9:30

Le dispositif Tiama a mis fin aux aides de types CAE (Convention d’accès à l’emploi) ou les CVD (Corps de volontaires au développement), privilégiant un système de financement incitant au recrutement plutôt qu'une formule sous forme de stage. Objectif : accompagner les entreprises vers l'embauche.

Le pari de la jeunesse pour renforcer son entreprise, Rudy Temarono, gérant de Car protect, l’a tenté. S’il a récemment embauché un jeune carrossier en CDI, c’est pour répondre à une surcharge de travail et au développement de son garage spécialisé, justement, dans les travaux de carrosserie.

Pour supporter le coût de cette nouvelle embauche, il a sollicité le service de l’emploi pour bénéficier du dispositif Tiama, une aide forfaitaire pour une prise en charge du salaire. « On sait très bien que les charges sont à un frein à l’embauche, et la possibilité de faire sur deux ans, ça nous convient très bien. C’est un poste que j’ai hésité à créer. Si je n’avais pas eu l’aide, je n’aurais pas pu le créer » , assure-t-il.

Lire aussi – Le dispositif Tiama pour décrocher un CDI

Soumis à conditions, ce dispositif est déployé par le SEFI. L’aide financière peut être de 60 000, 80 000 ou 100 000 francs par mois pendant un an, selon le profil du demandeur d’emploi, le secteur d’activité ou encore la taille de l’entreprise. Ce CDI aidé vise à embaucher dans le vivier des 2502 demandeurs d’emploi proactifs au SEFI. Finis les CAE (Convention d’accès à l’emploi) ou les CVD (Corps de volontaires au développement), ce dispositif accompagne les entreprises vers l’embauche.

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« On avait effectivement un dispositif qui s’appelait la CAE, mais qui était un dispositif stage, et on s’est aperçu que, par facilité bien sûr, et parce que ça n’avait pas de coût pour l’entreprise, les entreprises se dirigeaient vers des stagiaires plutôt que des salariés, observe la cheffe du SEFI Vanessa Tiaipoi. Là l’idée, c’est d’arrêter de proposer des stagiaires aux entreprises, mais bien de les soutenir financièrement pour qu’elles puissent embaucher durablement nos demandeurs d’emploi » .

À Car protect et dans ses deux autres sociétés, Rudy Temarono a ainsi recruté 3 jeunes au total. Coup de pouce pour l’employeur, le Tiama est donc aussi une opportunité pour celui qui entre sur le marché du travail.

Ancien élève de la filière bac pro carrosserie, Torea est l’un d’eux. « Actif » et « bon » malgré quelques détails perfectibles, il satisfait son patron qui lui a proposé son premier contrat de travail en novembre.

(Crédit : TNTV)

L’aide est renouvelable une fois si elle permet de créer un emploi supplémentaire. 200 tiama ont déjà été enclenchés depuis le mois de novembre, et d’autres demandes sont déjà à l’étude.

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