Teva Rohfritsch à la 10ème conférence de la communauté du Pacifique

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Publié le 27/07/2017 à 8:50 - Mise à jour le 27/07/2017 à 8:50

La Communauté du Pacifique ( CPS) est une organisation régionale bilingue, français et anglais, qui réunit les États et les territoires de la région du Pacifique. Fondée en 1947, à l’issue de la seconde Guerre Mondiale par l’Australie, les Etats Unis, la France, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et le Royaume Uni, ses missions consistaient à accompagner le développement des territoires de la région pacifique administrés par les membres fondateurs. Depuis, ses objectifs ont évolué. Elle contribue au développement des compétences techniques, professionnelles, scientifiques et des capacités de recherche, de planification et de gestion de 26 états et territoires membres.

« La CPS nous apporte une technique et des connaissances scientifiques. Elle nous donne aussi l’opportunité de dialoguer avec nos cousins et nos voisins et avec les puissances fondatrices de la CPS, comme la France, l’Australie, les Etats-Unis ou Nouvelle-Zélande. C’est un organe privilégié encore aujourd’hui, malgré ses 70 ans pour mettre en œuvre des politiques innovantes. En plus avec l’apport de l’Union Européenne, nous avons les outils qui nous permettent d’élaborer des politique régionales en s’appuyant sur l’expertise de la CPS et sur sa connaissance de la diversité de nos états de nos pays« , explique  Teva Rohfritsch.

Au cours de la première journée de conférence, les participants ont évoqué les perspectives de partenariats innovants pour le développement durable des états et territoires membres. Plusieurs objectifs ont été soulignés : soutenir le développement des économies locales dans les domaines de l’économie numérique, les transports intra-océaniens,  et renforcer les compétences locales.

Lors de son intervention,  Teva Rohfritsch a rappelé les grands défis à relever :  préservation de la qualité de l’air et de l’eau, préservation de l’environnement et de la biodiversité, préservation de la culture et des traditions.

Selon lui, les organisations régionales ne sont, pas toujours considérées à leur juste mesure par les grandes nations. Rappelant que l’océan Pacifique est le lien entre les peuple du va’a (vaka community) et qu’il couvre 166 millions de km², soit un tiers de la surface de la terre, il représente aussi un poumon de la planète et « constitue à ce titre un patrimoine universel sur lequel veillent nos peuples du Pacifique ». 

Il a affirmé la disponibilité de la Polynésie à travailler sur les sujets liés au transport et à la connectivité, à l’autosuffisance alimentaire (agriculture, pêche, préservation des ressources), la protection de l’environnement et de la biodiversité (aires marines protégées, énergies  alternatives), la promotion de notre culture et nos traditions, avec en particulier, « une attention sur la protection et la pratique de nos langues océaniennes ».

Il a enfin remercié l’Union européenne dont le facilitateur est venu à la rencontre de la Communauté du Pacifique pour préparer le prochain accord de 2020 afin de refonder le lien de l’Union Européenne avec les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les PTOM (pays et territoires d’outre-mer) dont la Polynésie française. 

La journée s’est poursuivie par la désignation des îles Cook en qualité de prochain président de la Communauté du Pacifique en 2019, la reconduction du mandat du directeur général de la Communauté du Pacifique et l’adoption des conclusions de la première journée de conférence.

Rédaction web avec communiqué

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