En revanche, l’institut souligne « le potentiel de classe mondiale des encroûtements polymétalliques riches en cobalt de la ZEE de la Polynésie française, situés entre 800 et 4000 mètres de profondeur dans des zones de montagnes sou-marines à faible sédimentation ».
Les chercheurs alertent sur les risques que comporte la mise en valeur de ces ressources : l’impact sur les écosystèmes. Ils recommandent au pays d’élaborer sa politique de valorisation de ce potentiel très en amont.
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Cette expertise devait permettre d’évaluer l’opportunité de développer une filière de valorisation et d’effectuer des recommandations ciblées. Elle a été menée par dix experts dans des domaines tels que l’anthropologie, le droit, la biologie, les géosciences, la technologie, la géographie et l’économie.
L’IRD rappelle que la Polynésie française représente la moitié de la zone maritime française et la deuxième mondiale. Elle indique également que ces recherches s’inscrivent dans un contexte de hausse internationale de la demande en matières premières minérales, et une « course à la mer ». Des enjeux combinés avec la préservation des fonds marins.