Installés sous un fare pote’e, ils sont une dizaine -4 hommes et 6 femmes- à prodiguer leur connaissance dans l’art du massage. Des gestes fermes et précis pour identifier et soulager les douleurs musculaires. Massage aux ventouse, massage plantaire… à chacun sa technique. À 66 ans, Marie-José Carlson, retraitée communale, s’est découvert le don du massage il y a 6 ans : “Je masse de la tête aux pieds, mais ma spécialité ce sont les points vitaux”.

Cette première édition du Tere Fare Ora Ma’ohi n’a pas pour vocation de se substituer à la médecine classique. Il s’agit surtout pour les organisateurs de faire perdurer ces savoirs ancestraux méconnus de la nouvelle génération. “On va faire découvrir ou redécouvrir aux gens le massage traditionnel. Souvent, les gens en ont peur parce qu’ils disent que ça fait mal car on appuie beaucoup. Oui, on a des masseurs qui appuient, mais il y a aussi des masseurs qui massent en douceur. On appelle ça : le miri, le romi romi” explique Mateata Gatien, organisatrice du Tere Fare ora, masseuse, et première conférencière tahitienne en développement personnel.
L’événement se poursuivra sur deux semaines pour se terminer le samedi 10 août.