Témoignage : elle raconte comment elle a vécu la covid-19

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Heureusement, tous les malades de la Covid ne développent pas de forme grave, comme en témoigne Me Brigitte Gaultier. Cette avocate au barreau de Papeete vient juste de reprendre son activité après plusieurs jours d’arrêt contraints et forcés. La sexagénaire a en effet contracté le virus après un rendez-vous avec l’un de ses clients. Durant 5 jours, elle a ressenti courbatures et grande fatigue, mais n’a jamais craint pour sa vie.

Publié le 25/09/2020 à 15:36 - Mise à jour le 25/09/2020 à 15:47

Heureusement, tous les malades de la Covid ne développent pas de forme grave, comme en témoigne Me Brigitte Gaultier. Cette avocate au barreau de Papeete vient juste de reprendre son activité après plusieurs jours d’arrêt contraints et forcés. La sexagénaire a en effet contracté le virus après un rendez-vous avec l’un de ses clients. Durant 5 jours, elle a ressenti courbatures et grande fatigue, mais n’a jamais craint pour sa vie.

Sitôt sortie d’isolement Me Brigitte Gaultier a repris le chemin de son cabinet où l’attendent ses nombreux dossiers. Un retour à la normale pour cette avocate qui a contracté le virus en début de semaine dernière lors d’un rendez-vous professionnel où les gestes barrières avaient pourtant été respectés.

« C’est un client avec qui j’ai passé un certain temps, mais on était toujours relativement éloignés, on a toujours mis un masque, on ne s’est pas serré la main. (…) Et les symptômes sont apparus quelques jours plus tard : des courbatures, une très grosse fatigue, un peu de fièvre… comme une petite grippe » explique l’avocate au barreau de Papeete.

Bien que personne potentiellement à risque, Brigitte Gaultier ne s’est pas inquiétée outre-mesure. D’autant qu’elle était régulièrement contactée par le personnel du bureau de veille sanitaire : « Je les ai trouvés super. Ils m’ont appelée plusieurs fois pour savoir comment j’allais, ils m’ont rappelée pour me dire quand je pouvais sortir. (…) Il n’y a que le délai de transmission des résultats que j’ai trouvé long ».

Aujourd’hui, l’avocate est encore un peu fatiguée, mais elle ne conserve aucune séquelle. Pour elle, la maladie n’aura pas été virulente : « J’ai trouvé que c’était moins embêtant et fatiguant qu’une dengue, par exemple, rien de bien méchant ».

Comme Brigitte Gaultier, la très grande majorité des malades récupère rapidement. Mais pour quelques cas, notamment les personnes les plus fragiles, le virus reste mortel, comme cela a été le cas aujourd’hui pour une patiente de 85 ans, d’où l’importance de maintenir les gestes barrières. 

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