Selon Edouard Fritch, « une soixantaine de maisons » ont été endommagées par la crue brutale de la rivière. « Une dizaine sont en location et le reste sont des maisons habitées par les riverains de Teahupoo. Donc, c’est là-dessus, surtout, que nous allons agir au plus tôt. Surtout, fournir de l’électroménager et une partie d’ameublement pour que ces personnes puissent réintégrer leur logement », a -t-il déclaré.
Le conseil des ministres doit prendre, ce mercredi, « un arrêté constatant la calamité naturelle », mais aussi, « derrière, dégager de l’argent, pour commencer à acheter ce qu’il faut pour indemniser les familles ». Selon Edouard Fritch, les dégâts se chiffrent entre « 50 et 55 millions de francs » bien qu’il faille attendre que « les devis soient terminés ».
Le Pays mobilisera « une partie de cet argent » mais Edouard Fritch souhaite aussi que les 3 députés de Polynésie « interviennent auprès de l’assemblée nationale pour que l’Etat apporte aussi sa contribution au dédommagement de ces familles ». « On est dans une situation d’urgence. Donc, il faut réagir (…) On ne peut pas laisser ces familles dans cet état », a-t-il ajouté.
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Si certains riverains estiment que ces inondations sont en partie dues au chantier d’aménagement des J.O. 2024, Edouard Fritch écarte cette hypothèse : « J’ai vu le site et les ravages. Manifestement, c’est une vague qui est venue du fond de la vallée. Il y a un pylone au milieu de la rivière. Il ne peut pas provoquer ce que nous avons constaté. Lorsque vous regardez les arbres couchés tout le long de la route qui dessert le lotissement, ils sont dans le sens de la vallée vers l’embouchure, donc ça n’a rien à voir ».