Pour ce Heiva, une centaine de danseuses et danseurs compose la troupe. Leur thème : les 4 étapes d’apprentissages de la reine Temata Taurika qui cherchait à rendre beau, fort et intelligent son peuple Paumotu. Les garçons sont vite rentrés dans le thème, il reste du travail aux filles pour décrocher le 1ER Prix du Heiva i Toata : » il faut qu’elles chantent, qu’elles crient, qu’elles s’expriment… » commente Makau Foster. « Il faut qu’elles soient gracieuses. On n’a pas beaucoup gagné en fait. On a remporté beaucoup de deuxièmes places et de prix de costumes, des aparima de meilleures danseuses… »
Qu’importe ! Pour la chef de troupe, l’essentiel, c’est que ces jeunes perpétuent l’apprentissage de la danse pour vivre leur culture.
Le visage tendre mais le regard impitoyable de Makau Foster ne seront plus là pour accompagner les Tamariki Poerani l’année prochaine. Depuis un an, cette icône de la danse forme une nouvelle équipe pour sa troupe : » Cette année, c’est vraiment ma dernière année », explique la chef de troupe. « J’ai déjà commencé à transmettre mes éléments et je souhaite que dans les années à venir, mes poulains soient prêts à porter Tamariki Poerani avec leur jeunesse et leur beauté ».
Rédaction web avec Mata Ihorai et Tauhiti Tauniua Mu San