Petit détail et non des moindres, pour être client du magasin, il faut tout d’abord acheter, « une action du magasin. » Si le prix de l’action n’est pas encore définie, celle-ci pourrait se situer aux environs de 10 000 Fcfp.
– PUBLICITE –
Pour rendre ce magasin compétitif, car participatif ou pas, il se doit de générer un chiffre d’affaires, les « clients propriétaires », participent aussi à la vie du magasin. « Ils donnent entre deux ou trois heures par mois pour faire fonctionner le magasin et ce à tous les postes nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci. »
Caissiers, caissières , réceptionner les marchandises etc… « Cela permet de réduire les coûts de fonctionnement et de vendre les produits moins chers. Ce qui est l’objectif principal du magasin participatif. Proposer des produits de consommation courante moins chers, pour donner accès à tous à des produits de qualité. »
Car, selon Charles Lambert, l’avantage d’un tel magasin, c’est le prix. « Un magasin participatif n’a pas d’objectif de bénéfices comme un magasin classique ».
Pour l’heure, en attendant de trouver des locaux pour ouvrir le magasin, un simple étal installé dans le quartier du Commerce à Papeete, fait office de magasin témoin, avec quelques paniers de produits bio en vente. « En attendant on a lancé la vente de ces paniers bio, au début c’était une fois par mois, et maintenant une fois tous les quinze jours. Autour de moi, ce sont tous des bénévoles, qui font chercher les produits, organiser les paniers, prendre les commandes des adhérents etc… »
Quant à la provenance de leurs produits, « On va les chercher chez les fournisseurs bio de Tahiti. Au début on faisait 15 ou 20 paniers, maintenant on réalise 60 paniers, et du coup les fournisseurs nous accordent plus de confiance, et plus de place dans leur production. Là où avant ils nous donnait 10 kilos de courgettes et 5 ou 6 kilos de tomates parce qu’ils réservaient le reste à leurs clients, maintenant ils ont augmenté leur production. »
Le prix du panier oscille suivant les produits disponibles, celui-ci peut varier de 2 500 fcfp à 3 000 fcfp. « Notre objectif n’est pas de faire des bénéfices, mais de rentrer dans nos frais. Notre but principal étant de rapprocher le consommateur du produit. » en gros se passer des intermédiaires qui en général, par leur commission, plombent les prix.
Si vous êtes intéressés par cette démarche vous pouvez consulter la page FaceBook de l’association afin de savoir les dates où elle sera présente au Quartier du commerce.