François Dupont, directeur général adjoint en charge de la technique nous explique: « Sur notre centrale de Punaruu, nous avons deux groupes de secours qui ont démarré, ce qui a permis de relancer les séquences de démarrage des groupes électrogènes. Ce sont des séquences de démarrage qui sont assez longues et qui nécessitent un tas de contrôle de sécurité, et tout cela prend du temps. »
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Si les grosses entreprises n’ont pas été impactées par ce black-out car elles disposent généralement de groupes de secours, des particuliers et des petits artisans, eux, en ont fait les frais. Six malades placés sous oxygène à domicile ont été évacués par les pompiers vers le CHPF de Taaone, dont deux en provenance de Papeete. « ils étaient un peu paniqués, précise Sergio Bordes, pompier, et le fait d’être paniqués et de ne plus avoir beaucoup d’oxygène dans la bouteille, a fait que l’on a préféré les évacuer vers le CHPF. »
Du côté des boulangers, dont les journées de travail débutent dans la nuit, certains ont été surpris par la coupure alors qu’il venait de mettre en route leurs fours. « J’avais un four avec quelque chose dedans, si j’en avais eu les trois ou quatre fours occupés, cela aurait été plus dramatique. J’au eu juste un peu de retard dans mes livraisons » explique Jimmy Koan.
Mais ce boulanger n’entend pas pour autant s’équiper d’un groupe électrogène pour parer à un autre événement de ce type. « Je n’investis pas dedans puisque les coupures de courant sont relativement rares à Papeete ».
Ce mercredi matin tout était heureusement rentré dans l’ordre et un nouveau black-out ne devrait pas se produire avant un bon moment. Le dernier avait effet eu lieu en novembre 2001.
Rédaction Web avec Jean-Baptiste Calvas et Manava Tepa