Mais le fenua n’est pas le seul à vouloir être l’hôte d’un tel événement. Les Iles Salomon sont également candidates. Pour cette première journée de l’assemblée générale du conseil des jeux du Pacifique, les discussions ont été longues, chacun défendant farouchement ses intérêts. « Il est vrai que j’étais un peu inquiet avant de rencontrer tous mes collègues des pays du Pacifique, j’ai eu l’occasion de les rencontrer il y a deux jours déjà lors de cocktails, et ça m’a rassuré. Les relations que nous avons eues m’ont rassurées vis à vis de notre candidature. Maintenant on sait très bien que la représentante du gouvernement, la ministre des Sports est là et donc ensemble on va continuer à faire notre travail pour qu’on puisse gagner ces jeux », a assuré Tauhiti Nena.
De leur côté, les pays français du Pacifique soutiennent la candidature du fenua, assurant une solidarité entre eux. « Les difficultés par rapport aux Iles Salomon pourraient concerner l’éloignement, ça fait très longtemps aussi qu’elles n’ont pas réorganisé de mini jeux, et nous pensons que Tahiti est quand même plus avancée par rapport à toutes les normes concernant les infrastructures », a déclaré Soakimi Polelei, président du CTOS Wallis-et-Futuna.
Le Conseil des Jeux du Pacifique composé de 22 membres prendra sa décision finale mercredi prochain. En attendant, une chose est sûre, les prochains jeux se dérouleront en 2019 à Tonga. Le fenua a déjà accueilli les Jeux du Pacifique en 1971 et 1995.