Hier, lundi, un premier résumé des travaux du synode des évêques sur la famille reconnaissait des « valeurs positives » au mariage civil et donnait une appréciation plus bienveillante des unions de fait stables, y compris homosexuelles. Le cardinal Erdö de Budapest, rapporteur général, a souligné que « l’identité d’une personne n’était pas déterminée principalement par sa tendance sexuelle ». Le texte ne propose pas de modifier la doctrine condamnant l’acte homosexuel, et une unanimité existe pour réserver le terme de « mariage » à l’union d’un homme et d’une femme. Mais, de façon nouvelle, et « sans nier les problématiques morales liées aux unions homosexuelles », il prend acte notamment « de cas où le soutien réciproque jusqu’au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires ».
Durant ce synode, c’est l’évêque de Tonga, Monseigneur Soane Mafi qui représente la Polynésie française et plusieurs autres collectivités. Au fenua, les catholiques débattent également. Pour le vicaire général,père Joël Aumeran, les Polynésiens attendent des réponses afin de concilier loi et pastorale, notamment sur la question de l’avortement.