Alors que le déconfinement avait fait espérer un temps les acteurs de l’événementiel, ils n’entrevoient pas plus d’espoir pour les mois à venir. Le syndicat s’apprête à rencontrer le gouvernement dans quelques jours pour évoquer le sujet : « on espère qu’ils arrivent à comprendre la détresse qu’on n’a pas su exprimer il y a quelques mois parce qu’on voyait du positif derrière, et que là, ils se rendent compte que les mois qui vont venir, vont être très compliqués pour nous » nous dit Jérôme Loisel, président du syndicat des métiers de l’évènementiel en Polynésie française.
« La première mission de ce nouveau syndicat, c’est de recruter des professionnels de l’événementiel, qu’ils soient patentés ou en société, pour arriver à échanger et pour fédérer, et derrière, arriver avec l’administration à ce qu’on ait des codifications et structurer un peu notre secteur. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, par exemple à la CPS, nous sommes enregistrés en tant qu’agences de publicité, ce qui n’est pas du tout notre métier. Les codifications qu’il y a la chambre de commerce sont différentes de celles à la DICP. Donc aujourd’hui il faut qu’on structure ce métier, ce secteur qui est un secteur à part entière, et qui n’a rien à voir avec les cases dans lesquelles on nous met » indique Jérôme Loisel.
On dénombre un peu plus de 500 évènements par an au fenua qu’ils soient culturels, professionnels, sportifs etc.. « Et hormis ces événements qui sont produits ou organisés par des sociétés événementielles avec les acteurs qui sont autour, c’est beaucoup de petites mains -sans être péjoratif- qui vont travailler autour d’un événement, comme par exemple des agents de sécurité, des femmes de ménage, des chargés de prévention en sécurité… » précise le président du syndicat.
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« On avait espoir à la fin du confinement de pouvoir retravailler tout à fait normalement, donc c’est pour ça qu’on s’était peu manifestés jusqu’à présent, mais malheureusement, à ce jour, on a très peu de visibilité. On ne sait pas si on peut exercer la semaine prochaine, dans un mois, dans six mois… Et des événements se préparent longtemps à l’avance… Donc là, on est quasiment à l’arrêt. C’est plus de la moitié du chiffre d’affaire de l’année de chacune des entreprises qui est totalement impactée » déplore-t-il.
Pour ceux qui souhaiteraient rejoindre le syndicat ou pour obtenir plus d’informations, se rendre sur la page Facebook SYMEPOL ou écrire à l’adresse : [email protected].