À 40 ans, Sylvie Chung, déjà plongeuse professionnelle, acquiert de nouvelles compétences en travaux sous-marins. Tous les jours et sur des chantiers différents autour de Lorient, elle se forme à la technique. Pour cette biologiste cellulaire et chef d’entreprise, c’est un nouveau défi.
« La nature j’aime ça, je suis dans mon élément, confie-t-elle. Dans nos vallées, dans les montagnes, sur l’eau et sous l’eau en particulier. Du coup là, c’était l’opportunité de voir jusqu’où j’étais capable d’aller dans la plongée et spécifiquement professionnelle. »
Elles se comptent sur les doigts de la main les femmes qui, comme Sylvie, portent un casque qui pèse le tiers de leurs poids et sont de véritables mécanos de la mer, parfois à des dizaines de mètres de profondeur, dans une eau loin d’être aussi claire que celle de Tahiti, et dans un univers très masculin…
« En fonction des cultures, en fonction des pays ou en fonction des milieux, ils sont plus ou moins galants, plus ou moins accueillants, dit-elle avant d’éclater de rire. Mais parfois c’est dur », complète-t-elle plus sérieusement.
« Ce n’est pas un domaine facile pour les femmes, il faut vraiment être costaud. On fait de la soudure sous-marine, du bétonnage, il faut vraiment avoir le mental », explique Rehau Tekopunui, un de ses collègues scaphandriers.
« Mais on arrive à trouver un équilibre pour pallier le manque physique, avec un certain calme, une dextérité qui est peut-être plus importante que chez un homme qui va être beaucoup plus bourrin », complète à son tour Éric Bazin, leur directeur des opérations.
Sylvie est en Bretagne depuis six mois pour passer cette formation qui n’existe pas en Polynésie. Pour en faire quoi ? Cette globe-trotteuse passionnée se laisse le choix.
« Je n’ai pas eu la chance encore de fonder ma propre famille, mais du coup c’est une très grande liberté, c’est une opportunité, explique-t-elle. Si j’ai la chance d’embarquer sur une expédition scientifique, je le ferai avec grand bonheur. Je me vois très bien sur un bateau, parce que j’ai le pied marin et que je suis capitaine de bateau aussi. Scaph’, scientifique… Ce sont pour moi des aventures extraordinaires. Si je peux en faire mon métier et en gagner décemment ma vie… Go ! On ne sait pas ce que la vie nous réserve ! »
Sylvie sera certifiée ce mercredi 6 mars. Elle pourra ainsi répondre aux nombreuses sollicitations qu’elle a déjà pour travailler en mer ou sur terre. Mais quoi qu’il arrive, toujours au plus près de l’eau.
« La nature j’aime ça, je suis dans mon élément, confie-t-elle. Dans nos vallées, dans les montagnes, sur l’eau et sous l’eau en particulier. Du coup là, c’était l’opportunité de voir jusqu’où j’étais capable d’aller dans la plongée et spécifiquement professionnelle. »
Elles se comptent sur les doigts de la main les femmes qui, comme Sylvie, portent un casque qui pèse le tiers de leurs poids et sont de véritables mécanos de la mer, parfois à des dizaines de mètres de profondeur, dans une eau loin d’être aussi claire que celle de Tahiti, et dans un univers très masculin…
« En fonction des cultures, en fonction des pays ou en fonction des milieux, ils sont plus ou moins galants, plus ou moins accueillants, dit-elle avant d’éclater de rire. Mais parfois c’est dur », complète-t-elle plus sérieusement.
« Ce n’est pas un domaine facile pour les femmes, il faut vraiment être costaud. On fait de la soudure sous-marine, du bétonnage, il faut vraiment avoir le mental », explique Rehau Tekopunui, un de ses collègues scaphandriers.
« Mais on arrive à trouver un équilibre pour pallier le manque physique, avec un certain calme, une dextérité qui est peut-être plus importante que chez un homme qui va être beaucoup plus bourrin », complète à son tour Éric Bazin, leur directeur des opérations.
Sylvie est en Bretagne depuis six mois pour passer cette formation qui n’existe pas en Polynésie. Pour en faire quoi ? Cette globe-trotteuse passionnée se laisse le choix.
« Je n’ai pas eu la chance encore de fonder ma propre famille, mais du coup c’est une très grande liberté, c’est une opportunité, explique-t-elle. Si j’ai la chance d’embarquer sur une expédition scientifique, je le ferai avec grand bonheur. Je me vois très bien sur un bateau, parce que j’ai le pied marin et que je suis capitaine de bateau aussi. Scaph’, scientifique… Ce sont pour moi des aventures extraordinaires. Si je peux en faire mon métier et en gagner décemment ma vie… Go ! On ne sait pas ce que la vie nous réserve ! »
Sylvie sera certifiée ce mercredi 6 mars. Elle pourra ainsi répondre aux nombreuses sollicitations qu’elle a déjà pour travailler en mer ou sur terre. Mais quoi qu’il arrive, toujours au plus près de l’eau.
Rédaction web avec Marie Alix Roqueplo