Les services de l’Etat ont tenu à réagir. Ce lundi, ils ont envoyé un communiqué aux rédactions. Le haut-commissaire indique que de nouveaux modes d’actions afin de durcir la répression et sanctionner sévèrement les délinquants routiers ont été identifiés.
Dans ce communiqué, le haut-commissaire et le procureur de la République donnent quelques chiffres :
« Depuis le début de l’année (qui a été, sur les routes polynésiennes, bien plus meurtrière qu’en 2017), la mobilisation des forces de l’ordre et l’augmentation des contrôles routiers ont d’ores et déjà permis de verbaliser 658 conducteurs en état d’ébriété ou positifs aux stupéfiants, 774 conducteurs en excès de vitesse et 356 personnes circulant sans permis de conduire. Ces efforts seront poursuivis pour mettre un terme à cette idée trop largement répandue que la route est un terrain de jeu où chacun choisit ses règles dans l’ignorance du code. »
Augmentation des contrôles routiers, emploi de moyens banalisés ou encore recours à la confiscation du véhicule : les forces de sécurité vont élever le niveau de répression.
« Ces actions seront particulièrement ciblées sur les infractions de consommation d’alcool et de stupéfiants, de conduite sans permis, d’excès de vitesse, de défaut de port du casque ou de la ceinture de sécurité ou encore d’usage du téléphone au volant. »
Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement a formulé le vœu d’étendre au fenua certaines dispositions du code de la route pour renforcer la répression.
« Nous sommes déterminés à lutter sans faiblesse contre l’inconséquence et la fatalité qui endeuillent cruellement les familles et dramatisent l’usage de la route qui devrait être, au contraire, un lieu de partage et de respect réciproque. »
Ce lundi matin à Faa’a
La course de la voiture a été freinée par le caniveau. Le conducteur n’a été que légèrement choqué, et embêté de voir sa voiture abîmée mais l’histoire aurait pu se terminer de manière plus dramatique.