1. Un téléphone portable peut être utile pour avertir les secours, mais ne devrait pas être
considéré comme un moyen de communication suffisant. Passés quelques milles nautiques, les
téléphones portables deviennent en effet inutilisables car hors portée réseau. Le navire ne pourra
donc se signaler auprès des secours que si sa route ou sa dérive croise à nouveau celle d’une île.
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2. La VHF, à l’inverse, permet de se signaler auprès de tout navire présent dans le secteur et
veillant le canal 16, ainsi qu’auprès des moyens de secours dépêchés sur place. Certains de ces
moyens disposent en outre de la capacité de localiser le navire par radiogoniométrie.
Le MRCC rappelle par ailleurs qu’il effectue, dans l’archipel de la Société, une veille VHF
permanente sur le canal 16. Cette veille comporte quelques zones de masquage (notamment sur la
côte ouest de Tahiti et en presqu’île), mais permet dans nombre de cas de se signaler directement
auprès du MRCC.
Il est donc recommandé à tout navire se trouvant en difficulté ou s’estimant perdu de régler sa
VHF sur le canal 16, d’y effectuer des appels réguliers et d’entretenir une veille permanente sur ce
canal.
3. A défaut de parvenir à se signaler par téléphone ou par VHF, l’activation d’une balise de
détresse garantit une transmission effective de l’alerte au MRCC (signal détecté par des satellites
couvrant l’intégralité de la zone). Cette balise doit avoir été enregistrée lors de son achat, de
manière à ce que son propriétaire puisse être immédiatement identifié.
4. Un compas magnétique ne permet pas toujours à un navire désorienté et ayant perdu de vue
les côtes (grains, distance ou tombée de la nuit) de retrouver sa route. Un GPS, à l’inverse, offre
cette garantie.