Socialiser et améliorer son anglais grâce au gaming

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Bien que cette période de confinement et de couvre-feu favorise la désocialisation de certains individus, les gamers en profitent pour renforcer leur communauté. Une occasion également de créer des liens interactifs avec des joueurs de différentes nationalités et d'apprendre une langue étrangère !

Publié le 03/04/2020 à 17:17 - Mise à jour le 03/04/2020 à 17:31

Bien que cette période de confinement et de couvre-feu favorise la désocialisation de certains individus, les gamers en profitent pour renforcer leur communauté. Une occasion également de créer des liens interactifs avec des joueurs de différentes nationalités et d'apprendre une langue étrangère !

Avis aux détracteurs du gaming. Selon certaines études, le jeu vidéo a la faculté de ralentir le vieillissement cérébral, favorise l’acuité visuelle ou encore la capacité analytique.

Heirani, par exemple, joue aux jeux vidéo depuis son enfance et la pratique de ce sport 2.0 lui a permis d’améliorer sa pratique de la langue anglaise.

« J’ai travaillé dans la presse un petit peu, et même quand je fais des animations, parce que je suis animateur patenté aussi, ça me permet de pouvoir interagir avec des gens en anglais, d’aller sur des sites en anglais et de pouvoir tirer de la quintessence et de la compréhension, confie-t-il, alors que je n’aurais pas pu si le jeu vidéo ne m’avait pas apporté les bases pour pouvoir le faire. »

Veridiana s’est lancée sur les jeux RPG, comprenez les jeux de rôles collaboratifs. Pour y jouer, elle fait appel à sa guilde. Une communauté composée d’une centaine de joueurs étrangers.

« On a des Mexicains, on a des Chinois, on a des Américains, on a vraiment un peu de toutes les nationalités, indique-t-elle. Des fois c’est assez amusant quand nos camarades disent, que tel mot, en russe on dit comme ça. Des fois il y a des sonorités qui sont tellement jolies que ça donne aussi envie d’apprendre. »

Cette période de confinement et de couvre-feu permet à ce couple de gamers de s’adonner à sa passion, sans les contraintes horaires du travail. Un temps qui leur permet aussi de renforcer leur communauté. Une autre manière de socialiser tout en conservant ses distances, en cette période de crise sanitaire.

« Dans une situation comme ça, on est obligé de rester chez soi et pour ne pas devenir fou, c’est plutôt pas mal de rester à communiquer avec des amis à l’extérieur », explique Heirani.

« Moi ça me permet de jouer plus longtemps forcément parce que je n’ai plus besoin de me coucher aussi tôt et de me lever aussi tôt, donc ça me permet de passer un peu plus de temps avec ma famille d’une part et aussi avec la communauté avec laquelle je joue », conclue Veridiana.

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