Ils sont arrivés en bateau après une semaine de voyage, selon l’état de la mer. Ils ont ensuite passé une semaine supplémentaire de « quarantaine » avant d’arriver sur notre fenua.
Un investissement nécessaire tous les deux à trois ans, selon Ingrid Cholet, pour remplacer les chevaux qui partent à la retraite et remettre du nouveau sang sur Tahiti. De plus, au niveau local, les chevaux marquisiens de petite race ne sont pas suffisamment grands et plus limités au niveau des compétitions de saut d’obstacles. Ces chevaux de sport sont donc choisis pour leurs aptitudes particulières et leurs prépositions aux compétitions.
« On passe généralement par des intermédiaires qui nous regroupent plusieurs chevaux sur place puisque l’on ne peut pas y passer énormément de temps. On y reste généralement une semaine … Et sur ce genre de chevaux, ce qui prime c’ est le » feeling » avec le cavalier, ainsi que les performances que le cheval a faites et un autre paramètre important est l’âge du cheval. On cherche à avoir des chevaux jeunes, pour qu’ils aient plusieurs années de compétitions devant eux. », explique Maude Santoro.
Les animaux devront toutefois encore attendre une semaine à 10 jours au repos, avant de commencer les compétitions dès septembre.
Ingrid Cholet, Monitrice au club équestre de Tahiti.
Maude Santoro, institutrice indépendante.