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Les sites potentiels d’implantation de ces différentes structures ont été évoqués : « Pourquoi pas retourner sur Raimanutea ? Le ministre de l’équipement a également identifié des terres appartenant au Pays sur Hiti’aa. On pourrait y installer un centre communautaire, où l’on pourrait envoyer des personnes qui auraient été stabilisées. On aurait que besoin qu’interviennent des professionnels et des bénévoles » déclare Isabelle Sachet.
Pour le père Christophe, « la première urgence serait d’avoir un état des lieux réels » de la situation. Tous les matins, du lundi au samedi, il accueille près d’une trentaine de sans-abri au centre d’accueil Te Vai Ete, aux profils variés : « On a beaucoup plus de personnes en situation de handicap. On a également un certain nombre de retraités à la rue. Mais aussi des personnes qui travaillent en CAE ou des marins pêcheurs ». Le nombre des SDF qui viennent tous les jours au centre est variable : il y en a qui viennent quotidiennement, d’autres une semaine sur deux, et d’autres encore ne viennent qu’à la fin du mois.
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Selon une récente étude, 40% de la population sans domicile fixe souffrirait d’un trouble psychologique. Reste maintenant à passer des bonnes intentions aux actes.