Concrètement, il s’agit de financer les déplacements de professionnels de santé et de moyens techniques dans les îles. On parle également de consultations spécialisées dans le domaine de l’ophtalmologie, la gynécologie ou encore de la cardiologie. « Ces fonds vont permettre de soigner les gens, d’éviter les complications précoces, et diminuer les dépenses de santé si possible, et d’éviter les évacuations sanitaires » explique Jacques Reynald.
La deuxième convention porte sur un contrat d’objectifs et de moyens relatif à la mise en place d’un soutien oncologique entre la Caisse de prévoyance sociale (CPS) et la Polynésie française, qui a permis d’installer rapidement les soins oncologiques de proximité, au sein des hôpitaux périphériques (Taravao et Uturoa), dans le cadre d’un partenariat entre le Pays, le CHPF et la CPS.
La troisième convention découle du constat qu’en Polynésie française le cancer du sein représente à lui seul la moitié des nouveaux cas de cancer chez la femme, avec une moyenne de 130 nouveaux cas par an. Il constitue la première cause de mortalité par cancer chez la femme, alors que détecté précocement, il se soigne plus facilement et permet de limiter les séquelles.