Service civique : le nombre d’engagés devrait battre des records

Publié le

Publié le 13/03/2016 à 17:46 - Mise à jour le 13/03/2016 à 17:46

C’est souvent la première expérience après l’école pour de nombreux jeunes : le service civique devrait compter 600 engagés cette année. Un record pour la Polynésie. À titre d’exemple, cela représente 6 fois plus de contrats de ce type qu’en Nouvelle-Calédonie. 3 engagés sur 10 au minimum trouvent un emploi à l’issue de cette formation.

Une femme entre 23 et 25 ans , demandeuse d’emploi, et titulaire a minima du baccalauréat : c’est le profil type du volontaire polynésien au service civique. Pendant 8 mois il s’engage à effectuer 20 heures de service rémunérées 60 000 Fcfp.
« Ca leur permet d’avoir une première expérience. Non pas de la vie active parce que ça n’est pas un emploi, mais une première expérience des relations humaines, de la vie en société, et que ça les conduits sans doute après, à prendre goût au travail, et à l’effort d’intérêt général », estime le haut-commissaire Lionel Beffre.

Avec 600 places pour 2016, la Polynésie multiplie son offre pas deux, et se classe dans le top de tête des régions les plus engagées dans le service civique. Elle pourrait même aller encore plus loin.
« Ce n’est pas le budget qui est limitatif. C’est qu’il faut trouver des organismes qui acceptent de prendre des jeunes en service civique. Que ce soit des communes, que ce soit le Pays, que ce soit des associations… Et il faut aussi avoir les candidats. La différence avec la métropole, c’est qu’en métropole ce sont pour l’essentiel les associations qui accueillent les jeunes, tandis qu’ici ce sont pour l’essentiel les communes et le Pays », explique Lionel Beffre.

Le Pays, qui propose aux jeunes des actions concrètes. « Nous avons pu impliquer des jeunes dans des secteurs comme l’environnement, la culture… Grâce à un service civique, ils ont réellement fait du terrain. Dans le domaine de l’Éducation, nous avons eu 30 contrats de service civique que nous avons utilisés pour ramener des décrocheurs à l’école », déclare la ministre de l’Éducation, Nicole Sanquer Fareata.

Au terme du premier trimestre de l’année: la moitié de ces contrats sont déjà consommés.
Dans les mois qui viennent, de nombreux volontaires vont oeuvrer dans les établissements publics de santé et notamment au Taaone. 

(Reportage Laure Philiber)

Lionel Beffre, haut-commissaire de la République en Polynésie française

Nicole Sanquer Fareata, ministre de l’Education

Dernières news