Dressant le bilan, « Des centaines de maisons ont été inondées, plusieurs ponts détruits ou endommagés (…) un éboulement a fait un blessé grave. (…) Six mille foyers étaient privés d’électricité dimanche matin » , le journaliste constate amérement, qu’à Paris, « ces événements passent inaperçus. La primaire de la Belle alliance populaire (BAP) continue de concentrer l’attention du monde politique et des médias ».
Si il cite la mobilisation de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts en relativisant, « C’est le moins que l’on puisse attendre de la ministre en charge des Outre-mer »., Il stigmatise en revanche, l’absence de réactions de Matignon et de l’Elysée.
« Du côté de Matignon, ou de l’Elysée, c’est le silence radio. Aucun communiqué de presse ou déclaration officielle n’est venue réconforter les Polynésiens. Dimanche, Bernard Cazeneuve, le Premier ministre a fait un déplacement à la Ferme de l’Isle, une exploitation agricole située dans la Manche pour évoquer la situation du secteur. Lundi, il a présenté ses vœux à la presse. Quant à François Hollande, il était en visite officielle au Chili et en Colombie. Ni la BAP, ni les événements en Polynésie française n’ont semblé l’émouvoir ».
En conclusion l’auteur, écrit « Loin des yeux, loin du cœur ? Tout dépend du calendrier électoral en fait. L’élection présidentielle approche. Il reste encore un peu de temps aux candidats pour s’intéresser à l’Outre-mer ».