Pour surveiller l’activité nocturne de Papeete et les zones plus sensibles de la capitale, la police nationale déploie six équipes les soirs de week-end. « On ne peut pas prévoir ce qu’il va se passer durant la nuit. Il peut y avoir des contrôles routiers, des alcoolémies, des violences conjugales, des rixes, des nuisances… » indique Whitmer Palmer, officier de police judiciaire.
La zone d’intervention s’étend jusqu’à Pirae. Le partenariat avec la police municipale a été reconduit pour cinq ans. Un dispositif qui a fait ses preuves, les policiers municipaux connaissant bien la population et les quartiers. Ce travail conjoint permet de mettre fin aux troubles à l’ordre public, notamment les nuisances sonores qui ont été constatées autour du parc Aorai Tini Hau : « Ce sont souvent des gens qui reviennent de ville et se mettent en groupe et mettent la musique à fond. Ils ont envie de continuer à faire la fête » précise Marc Vaki, policier municipal.
L’accès au parc est interdit de 1 heure à 6 heures du matin par arrêté municipal. Si la nuit a été calme hier soir à Pirae, la veille, dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers municipaux ont verbalisé plusieurs personnes, principalement à cause du bruit et de quelques échauffourées. « Au niveau des quartiers, on a bien travaillé en collaboration avec la DSP » ajoute Marc Vaki.
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Dans sa lutte contre la délinquance et pour assurer la sécurité de ses concitoyens, Pirae mise sur son dispositif de caméra de surveillance. Il y en aura 49 au total. « C’est bien pour les interventions en elles-même, c’est plus rapide, on arrive mieux à situer les flagrants délits, et c’est plus efficace pour dépêcher les patrouilles » explique Whitmer Palmer.
Les indicateurs de sécurité publique sont globalement stables. Les autorités constatent cependant une légère augmentation des faits de délinquance à Pirae : 490 faits en 2021 contre 339 en 2020.