Sécurité : les policiers communaux se forment

Publié le

14 mutoi sélectionnés en 2017 sont devenus moniteurs au sein de leur commune. Avec un spécialiste du self-défense, ancien membre d’un groupe d’intervention, ils ont appris les gestes et techniques d’interpellation en simulant des mises en situation.

Publié le 07/02/2020 à 11:46 - Mise à jour le 07/02/2020 à 14:39

14 mutoi sélectionnés en 2017 sont devenus moniteurs au sein de leur commune. Avec un spécialiste du self-défense, ancien membre d’un groupe d’intervention, ils ont appris les gestes et techniques d’interpellation en simulant des mises en situation.

Les policiers municipaux, déjà rompus à ces techniques d’interpellation, perfectionnent leurs acquis. Ils ont obtenu la qualification pour être moniteur afin de former leurs collègues agents de police judiciaire adjoints ainsi que les nouveaux entrants. « On peut tomber sur un cas de violence conjugale où il y a un couteau ou une bouteille cassée entre les mains du concubin ou de la concubine. Donc à un moment donné, il va falloir réfléchir avant de pouvoir progresser sur les personnes » explique Tommy Tuaiva, policier municipal.

Ce stage permet de maintenir les compétences professionnelles. Avec un formateur spécialiste en self-défense, ils travaillent leurs capacités physiques et techniques : maniements du tonfa, mises au sol, palpations, menottages… Ce stage s’adapte à l’évolution de la délinquance en Polynésie.

« Le groupe qu’on est en train de monter, des moniteurs de la Polynésie française, est complètement à part. C’est une école de police municipale avec des moniteurs qui ont un savoir-faire propre à leur métier, et qui est un peu différent de celui des policiers nationaux et des gendarmes qui ont leurs particularités et un équipement différent » déclare Thierry Delhief, formateur d’unités de police.

– PUBLICITE –

Sans arme létale, les policiers municipaux usent d’abord de la négociation avant d’aller au contact physique en cas d’interpellation.

Chaque moniteur organise des séances hebdomadaires dans sa brigade respective pour se préparer aux diverses situations rencontrées sur la voie publique. « Là, je travaille sur des méthodes, des techniques. Et cela me permet surtout de pouvoir les reproduire avec les collègues en brigade, et optimiser les gestes que l’on apprend lors des formations » nous dit Apaura Wahker, policière municipale.

Les mutoi sont souvent les premiers à intervenir sur les lieux pour des faits de violence ou troubles de l’ordre public.

Dernières news

Activer le son Couper le son