Sécurité dans Papeete : l’Etat et la ville allient leurs forces

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Publié le 01/12/2014 à 17:26 - Mise à jour le 01/12/2014 à 17:26

Le haut-commissaire Lionel Beffre, et le maire de Papeete, Michel Buillard, ont signé ce mardi, une convention de coordination de la police municipale et des forces de sécurité de l’Etat.

Les conventions de coordination sont destinées à assurer une complémentarité effective entre l’action des polices municipales et celle des forces de sécurité de l’Etat. Prévues par le Code général des collectivités territoriales (CGCT), le Code de la Sécurité Intérieure, et modernisées par le décret du 2 janvier 2012, ces conventions permettent aujourd’hui une coopération efficace, basée sur un diagnostic local de sécurité, et renforcée dans de nombreux domaines.

La convention de coordination de Papeete fixe les priorités d’actions suivantes : Sécurité routière, lutte contre la toxicomanie, prévention des violences scolaires, lutte contre les pollutions et nuisances, lutte contre la consommation d’alcool sur la voie publique, rixes et regroupements bruyants, vols avec violences, violences intra-familiales, vols à la roulotte, la mendicité agressive.

La convention de coordination de Papeete prévoit notamment : l’information régulière du maire, l’échange systématique d’informations opérationnelles intéressant l’ordre et la sécurité publics, l’organisation de missions et contrôles en commun, la mise en place d’une relation permanente entre la Police municipale et un officier de police judiciaire territorialement compétent, la communication quotidienne par liaison téléphonique ou radio, le déport des images du système de vidéosurveillance municipal à la direction de la Sécurité publique (DSP), la mise en place d’une stratégie commune de contrôles routiers, la participation de la police muniqipale à la prévention des AAB (opérations tranquillité vacances), le prêt de matériel, l’organisation de formations au profit des agents de police municipale  (via le CGF).

La ville de Papeete a mis en place un dispositif de vidéo-protection urbaine, et créé un centre de supervision urbaine (CSU). Outre
l’autorisation du dispositif de vidéosurveillance, le haut-commissariat a participé à son financement au titre du FIPD 2014 (fond interministériel de prévention de la délinquance), pour un montant de 35 400 euros, soit 4.2 millions de Fcfp. Cela représente 100 % des dépenses de raccordement du dispositif du CSU de Papeete à la DSP et 40 % pour les dépenses liées à l’extension du dispositif.
La municipalité a bénéficié également d’une subvention FIPD en 2013 d’un montant de 38 548 euros soit 4.6 millions de Fcfp. Cette subvention concerne la nouvelle plateforme de vidéo-protection et l’installation de neuf caméras supplémentaires. 

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