La composition du conseil, le rapport de jugement des offres, faisaient partie des points contestés par la société Teva Rua Nui.
Secosud à qui appartenait la décision de trancher, quid entre les deux sociétés, remporterait le marché déclarait à propos de Teva Rua Nui, « qu’elle n’avait pas les reins assez solides pour payer le ticket d’entrée. »
Ce à quoi Eric Noble Demay, rétorque « si vous comparez une multinationale à une société polynésienne, vous arrivez vite à la conclusion que l’entreprise locale est moins solide qu’une multinationale » . Pour lui, « on s’assoit un peu sur l’égalité des chances. »
Le juge a rendu sa décision en fin d’après midi, il a rejeté la demande de Teva Rua Nui estimant qu’il n’y avait pas urgence à statuer, tout en renvoyant l’affaire à une audience ultérieure.
Prochain recours contre le Secosud, le 18 Avril au Tribunal Administratif. Jonas Tahuaitu demande en effet l’annulation de la délibération nommant Tamatoa Doom, suppléant de la commune de Teva I Uta au sein de Secosud.