En outre, le courrier, s’interroge sur le manque d’impartialité de l’Etat en questionnant René Bidal « Le fait que l’Etat que vous représentez soit actionnaire de ladite société (NDLR: Engie EDT) constitue-t-il une raison suffisante pour que les intérêts financiers priment sur le droit, la loi et le fonctionnement démocratique des institutions ? »
Précisant par ailleurs qu’en « métropole, il est interdit à un délégataire de service public de distribution d’énergie électrique de produire elle-même l’énergie qu’elle commercialise ceci en vertu de l’ouverture à la concurrence du marché de la production électrique », la centrale syndicale poursuit en demandant « de rendre caduque l’attribution du marché de la distribution électrique du Secosud ».
Menacant, « faute de quoi elle envisage de tenir des réunions d’informations publiques auprès des usagers de la zone concernée (…) et si nécessaire à un éventuel recours au tribunal Européen contre la personne publique de l’état et contre toute personne morale ou privée ayant permis la passation du marché Secosud ».
En conclusion, Denis Helme juge « qu’un nouvel appel d’offre doit être initié dans le respect des règles des marchés publics et dans le respect des décisions prises par les élus. »