Scandale Volkswagen : la Polynésie pas « concernée »

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Publié le 29/09/2015 à 16:31 - Mise à jour le 29/09/2015 à 16:31

A l’international, le scandale Volkswagen défraye la chronique. Depuis une semaine, le constructeur Allemand rappelle ces véhicules à moteur diesel vendus entre 2009 et 2015. Il y en aurait 11 millions dans le monde. Tous auraient volontairement été bridés lors des tests d’émissions de NOX (l’oxyde d’azote) pour être vendus.

En Polynésie, le représentant de la marque en écoule plus de 250 par an. Lionel Foissac, directeur de Nippon Automoto, assure que les véhicules vendus au fenua ne sont pas concernés. 
« En Polynésie on n’est absolument pas concernés par ce problème. En fait, il s’agit de normes antipollution qui n’ont pas été respectées dans certains pays très industrialisés. En l’occurrence les Etats-Unis et certains pays européens. En Polynésie, nous n’avons pas de réglementation anti pollution qui existe », explique le concessionnaire. 
Lionel Foissac rassure : la qualité technique des véhicules n’est pas non plus engagée. « En aucune façon les voitures ne sont soit dangereuses à conduire soit en panne technique. Ça ne remet aucunement en cause la qualité intrinsèque du produit. Nous ici, nous n’avons aucun problème à ce niveau-là. » 

Volkswagen, géant aux douze marques et 200 milliards d’euros de chiffre d’affaire mondial, a équipé 11 millions de véhicules dans le monde d’un logiciel capable de fausser les résultats de tests antipollution, et de faire passer les voitures pour plus vertes qu’elles ne sont vraiment. En France, près d’un million de véhicules des marques VW, Audi et Skoda sont concernés, et au Royaume-Uni 1,2 million, selon de nouveaux chiffres publiés mercredi. 

Rédaction Web avec AFP (Interview : Tauhiti Tauniua Mu San)

Lionel Foissac, directeur de Nippon Automoto

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