La direction de la Santé envisage de suivre le virage technologique pris par la France en mettant à disposition des professionnels du public et du privé un dossier médical partagé. Dans ce carnet de santé version numérique, on trouverait ainsi les comptes-rendus de diagnostics, les résultats d’analyses ou encore l’imagerie médicale.
Le patient pourrait échanger des informations grâce à une messagerie sécurisée, enregistrer les rendez-vous médicaux et clarifier l’historique des soins reçus auprès des professionnels de santé.
L’objectif est de limiter les pertes d’informations, voire des doublons de prescription et améliorer la prise en charge du patient. Gros avantage de cette plateforme : l’historique des soins est alimenté automatiquement après chaque consultation.
Actuellement, les échanges entre l’hôpital public et les médecins du privé ne sont pas systématiques. Le gain d’efficacité dans la pratique au quotidien des professionnels du fenua serait donc considérable.
Une plateforme santé en ligne nécessite des structures performantes et des serveurs répondant aux plus hautes normes de sécurité qui n’existent pas actuellement en Polynésie. La direction de la Santé se donne jusqu’en 2026 pour préparer ce nouvel outil.