Santé : la déclaration de médecin traitant désormais obligatoire

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Depuis le 1er janvier, vous devez avoir choisi votre médecin traitant. Sans ça, vous risquez d’être moins bien remboursé. Cette réforme, pourtant en application depuis l’an dernier ne semble pas avoir été bien comprise par la population. La Caisse de prévoyance sociale encourage les patients à choisir un médecin référent, pour un meilleur suivi des soins.

Publié le 21/01/2021 à 16:18 - Mise à jour le 21/01/2021 à 16:31

Depuis le 1er janvier, vous devez avoir choisi votre médecin traitant. Sans ça, vous risquez d’être moins bien remboursé. Cette réforme, pourtant en application depuis l’an dernier ne semble pas avoir été bien comprise par la population. La Caisse de prévoyance sociale encourage les patients à choisir un médecin référent, pour un meilleur suivi des soins.

C’est une réforme qui vise selon la Caisse de prévoyance sociale à mieux coordonner le suivi médical des patients. Sur le principe il faut :

« En fait vous renforcez la notion de médecin de famille. C’est lui qui va centraliser l’ensemble des données de son patient. Vous renforcez les liens entre tous les soignants qui rentreront dans le parcours de soin que le médecin traitant aura initié et en même temps vous minimisez l’automédication ou l’autoconsommation médicale qui peut des fois conduire à des retards de diagnostique et des retards thérapeutiques. »

Cette déclaration se fait soit en ligne lors de la consultation chez le médecin ou bien, elle peut être imprimée une fois signée et transmise par le patient sous 8 jours à la CPS. Elle permet ainsi de bénéficier du remboursement à 70%.

Cela n’est pas obligatoire, mais si vous n’effectuez pas la démarche de choisir un médecin référent, vous serez moins bien remboursé. En clair, la moitié des frais sera à votre charge

Exemple pour une consultation à 3600 Fcfp :

  • Avec un médecin traitant, le patient paye 1080 Fcp, et 180 Fcfp s’il est en longue maladie
  • Sans médecin traitant, il débourse 1800 Fcfp, 900 Fcfp pour les longues maladies.

En polynésie, 120 000 patients en moyenne consultent au moins une fois par an un médecin. Si une partie de la population ne semble pas avoir été informée de cette réforme, les premières déclarations ont pourtant débuté en août 2019.

« À ce jour nous avons 100 000 patients disposent d’un médecin traitant donc qui sont couverts par la mesure. Ça a concerné à peu près 130 médecins tout confondus qui ont déclaré des patients. »

Il y a toutefois des exceptions, où vous n’êtes pas obligés de repasser à chaque fois par le médecin de famille. Cela concerne les gynécologues, les  sages, femmes, les ophtalmologues,  les dentistes, les addictologues ou encore les médecins nouvellement installés.

Les bénéfices de ce dispositif ? Les remboursements se feront au juste prix et surtout, l’objectif est d’assurer une meilleure prise en charge du patient.

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