Sans domicile fixe depuis 7 ans, originaire des Australes, une jeune femme de Papeete témoigne : « je ne pense pas au cyclone. Qu’il fasse son travail. je reste comme ça. (…) Je n’envisage même pas de me préparer ».
Pourtant, des solutions existent pour les sans-abris. Les églises sont toujours ouvertes et prêtes à les accueillir. « La dernière fois (lors du cyclone Oli, NDLR), on l’a fait en urgence. Cette fois-ci la mairie nous a contactés pour demander si on ouvrait la Cathédrale. Il n’y a aucun souci parce qu’effectivement ça semble être un lieu central, solide. On le fera avec plaisir », assure Père Christophe au micro de Tahiti Nui Télévision. « On peut accueillir facilement une centaine de personnes », ajoute-t-il.
Pour le religieux, le bâtiment est suffisamment solide pour résister à un cyclone. Et dans les îles, selon Père Christophe, « ce qui est le principe et la tradition, les Églises restent toujours des lieux de refuge, car ce sont à peu près les seuls bâtiments qui soient solides, avec des murs épais. Mais on n’a pas prévu quelque chose particulièrement pour les cyclones. On est plutôt invités par les pouvoirs publics à mettre à disposition tel ou tel local », explique-t-il.
Père Christophe
Une SDF