Royal Papeete, ex-hôpital Mamao : 578 millions de Fcfp pour les travaux

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Publié le 02/06/2015 à 15:02 - Mise à jour le 02/06/2015 à 15:02

Dans le cadre de la relance économique, le gouvernement de la Polynésie française a initié un certain nombre d’actions visant à promouvoir la destination « Tahiti » par le développement de projets d’envergure internationale, destinés au redressement économique du secteur du tourisme.
 
Dans ce contexte, et afin de repositionner le Pays sur l’échiquier touristique mondial, le projet d’aménagement de la zone d’Outumaoro, Tahiti Mahana Beach, a été conçu sur le principe de financement et d’exploitation privés du projet sur une emprise foncière publique.
 
A ce titre, trois subventions d’investissement ont été accordées à Tahiti Nui Aménagement et Développement au cours de l’année 2014, afin de préparer le développement de projets sur les sites de Tahiti Mahana Beach, Ainapare et Moorea Mahana Beach.
 
D’autre part, le gouvernement, dans la perspective du lancement d’opérations de construction, respectivement sur les sites de l’ex-hôtel Royal Papeete et de l’ex-hôpital Mamao, a confié des missions de dépollution et de démolition des bâtiments existants abandonnés et présentant un danger.
 
Aussi, l’attribution d’une subvention a été décidée ce jour, afin de mener à bien les travaux de dépollution, de désamiantage et de démolition des bâtiments « Royal Papeete » et « Ex-hôpital Mamao », estimés respectivement à 178 millions de Fcfp et 400 millions de Fcfp.
 
Ces travaux en réalisation sur l’année 2015, seront suivis du lancement d’études, afin de proposer, en relation avec la Ville de Papeete et les différents ministères de la Relance économique et du Logement, des programmes d’aménagements globaux, permettant de répondre aux demandes de logements, de commerces, de bureaux et de parkings. 

Suite du compte-rendu du conseil des ministres

Contrat de Ville 2015-2020 de l’agglomération de Papeete, transmis à l’Assemblée de la Polynésie française.
 
La Politique de la ville consiste à mettre en œuvre des actions coordonnées et ciblées au plan social et urbain sur un territoire donné, elle a pour objectif notamment de réduire les inégalités territoriales, de valoriser les quartiers en difficulté et de lutter contre l’exclusion des populations qui y habitent.
 
Ses domaines d’intervention sont divers et variés et concernent à la fois l’urbanisme et l’aménagement urbain, l’action sociale, l’éducation, la prévention de la délinquance, la sécurité, le développement économique ou encore l’emploi et l’insertion professionnelle.
 
Depuis une dizaine d’années, un syndicat mixte a été créé associant la Polynésie française et 9 communes qui forment la grande agglomération de Papeete. Ses principales missions sont de favoriser et soutenir les initiatives et actions au sein des communes dans le domaine de la Politique de la ville, au moyen de financements et crédits spécifiques de l’Etat et du Pays.
 
La mise en œuvre de ce partenariat a été formalisée en 2007 au moyen du premier Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) dont le terme était prévu le 31 décembre 2014.
 
Pour assurer la continuité de ces actions par rapport à cette échéance, le gouvernement de la Polynésie française a, dès le mois d’octobre 2014, informé l’Etat de sa volonté de poursuivre les moyens et efforts engagés dans la mise en œuvre de la politique de la ville au travers d’un nouveau partenariat contractuel : il s’agit du Contrat de ville 2015-2020 de l’agglomération de Papeete.
 
Durant plusieurs mois, une très large concertation entre le Pays, les 9 communes de l’agglomération et l’Etat, a été menée afin de définir d’une part, le cadre stratégique commun et partenarial du futur Contrat de ville et d’autre part, les principaux axes et enjeux thématiques du contrat autour des 3 piliers fondamentaux et prioritaires que sont :

  • L’emploi et le développement économique,
  • Le cadre de vie et le renouvellement urbain
  • La cohésion sociale avec la participative plus active des quartiers.

 
Le cadre géographique d’intervention a également été révisé, avec un recentrage sur 76 quartiers prioritaires de la grande agglomération de Papeete. Ces quartiers bénéficieront directement du concours technique et financier du nouveau Contrat de ville et concerneront près de 60 000 habitants.
 
La cohérence et la complémentarité de ce contrat de ville avec les politiques sectorielles conduites par le gouvernement de la Polynésie française devraient ainsi favoriser les politiques d’accompagnement des communes et répondre aussi aux préconisations de l’Etat dans ce domaine.
 
Il est également prévu dans le cadre de ce contrat de développer de nouvelles expériences participatives auprès des habitants, afin de créer de nouveaux lieux d’échanges, d’informations et de formation pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle de notre jeunesse.
 
Le projet de Contrat de ville 2015-2020 qui avait été transmis par le gouvernement au Conseil Economique, Social et Culturel a reçu de la part de la 3ème institution du Pays un avis favorable à l’unanimité, moins une abstention. En conséquence, le projet de délibération approuvant le contrat de ville 2015-2020 sera déposé ce jour à l’Assemblée de Polynésie française en vue de son adoption prochaine.
 
 
Organisation des Championnats du Monde de Va’a 2018 en Polynésie française, dans la ville de Pirae.
 
Le 3 février 2015, la Fédération Internationale de Va’a (FIV) a décidé de confier l’organisation des championnats du monde de Va’a de vitesse de 2018 à la Polynésie française. Ainsi, les XVIIIèmes championnats du monde de Va’a se dérouleront du 25 juin au 8 juillet 2018, dans la baie de Taaone implantée dans la Ville de Pirae.
 
Le soutien du Pays et de la commune de Pirae offrent à la FTV des garanties sur leur contribution tant au plan financier, humain que logistique. Fort du succès des championnats du monde de va’a organisés en 1986, à Pirae, et en 2002, à Bora Bora, la candidature tahitienne peut s’appuyer sur une expertise reconnue sur la scène internationale.
 
Organisés dans le cadre des festivités du Heiva i Tahiti qui chaque année mobilisent près de 30.000 polynésiens autour des chants, danses et sports traditionnels, ces championnats du monde auront une véritable dimension populaire et festive.
 
Tahiti Va’a 2018 ambitionne de fédérer 30 pays représentés par 2500 athlètes et officiels, dont 500 locaux.L’organisation de ces championnats du monde sera établie avec 3 niveaux de concertation et de décisions définis parun comité organisateur local (COL)représenté par l’association Tahiti Va’a 2018, une cellule opérationnelle et un comité de coordination
 
Un effectif de 450 personnes, statuts confondus, sera mobilisé au sein du COL à l’occasion des championnats dont 16 salariés du COL pour le personnel permanent,80 agents missionnés représentant les agents des collectivités et 350 volontaires bénévoles.
 
La participation du Pays et de la Ville de Pirae à l’organisation de ces championnats justifie la mobilisation de leurs services respectifs. Un comité de coordination, co-présidé par le ministre des Sports et le président du “COL Tahiti Va’a 2018” sera aussi mis en place. Il aura pour mission d’identifier les interventions du Pays, de l’Etat et de la Ville de Pirae, de garantir leur mise en œuvre dans les délais impartis et de coordonner les actions de leurs services respectifs.
 
Le site de compétition :
 
La compétition est composée de deux championnats du monde de vitesse bien distincts, le championnat du monde Elite des nations et le championnat du monde des clubs
 
Le choix de la baie de Taaone, comme site de compétition, offre aux organisateurs et aux participants des services de qualité, générés notamment par la proximité du Village officiel basé dans la cité scolaire du Taaone, de l’hôtel Royal Tahitien dédié à l’accueil des officiels, du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF), du centre-ville de Papeete et de l’aéroport international de Faaa.
 
Le site de compétition nécessite de prêter une attention particulière à la qualité des eaux du lagon,ainsi que des infrastructures indispensables pour l’organisation de la compétition qui seront déterminées à l’issue d’une visite officielle de la FIV en 2015.
 
Le budget prévisionnel est évalué à 270 millions de francs Pacifique. Les subventions allouées par les collectivités se déclinent comme suit:
-Pays: 30 million de francs Pacifique soit 11 %
-Etat: 14 million de francs Pacifique soit 6 %
-Ville de Pirae: 6 million de francs Pacifique soit 2 %
 
La dotation du Pays sera attribuée par le canal de l’IJSPF, à raison de 10millions de francs Pacifique par an à compter de l’année 2016.Cet évènement devrait engendrer de multiples retombées pour le Pays tant sur le plan financier que sur le plan social.
 
Un aménagement du domaine public communal “AoraiTinihau” et de la cité scolaire de Taaone, dans la perspective des Jeux du Pacifique 2023, serait également un projet favorable grâce à l’organisation de ces championnats en Polynésie française.En termes d’éducation, une sensibilisation des jeunes à la protection du littoral, des lagons et des rivières au travers de projets pédagogiques scolaires et périscolaires devrait également être mise en place.
 
Un événement sportif international tel que les XVIIIèmes championnats du monde de Va’aconstitueunvéritable levier pour stimuler la synergie des forces vives du Fenua et unir le Pays tout entier dans une ferveur populaire exceptionnelle.

Compte-rendu du conseil des ministres

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