Rivières : les extractions font polémique

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Publié le 30/08/2015 à 12:45 - Mise à jour le 30/08/2015 à 12:45

Une cinquantaine de manifestants se sont réunis ce lundi matin vers 5h30 à Papeete. Les membres d’associations ont manifesté contre les extractions et curages des rivières. Leur démarche est de sensibiliser l’opinion publique et le gouvernement. Selon eux, les travaux réalisés dans les rivières et à leurs embouchures ont un impact sur les cours d’eau et sur les plages alentours.

Denis Helme, le président de l’association No Te Arutai Mareva, déclare que le gouvernement ne respecte pas la réglementation établie avec le Conseil économique social et culturel (CESC). Il souhaite que des comités de suivi soient établis par vallée.
« Il n’ est pas question pour nous de laisser nos vallées se faire saccagées » , déclare le président de l’association No Te Arutai Mareva.

Parallèlement à cette manifestation, les membres de la chambre du syndicat des métiers du génie civil et des travaux publics (CSMGCTP) ont tenu une conférence de presse dans les jardins de Paofai. Les patrons des entreprises d’extraction étaient présents pour informer sur leurs actions et défendre leur travail.

Jean Marc Berniere, président de la CSMGCTP explique qu’ils exercent dans le cadre de missions de service public. Chacune de leurs actions dépend du ministère de l’Equipement. Leurs interventions étant destinées à sécuriser les rivières et non à les piller.

« Les extractions sont réglementées, on ne peut pas de notre propre chef retirer tout ce que l’on veut, comme on en a envie. Tout est réglementé, tout est organisé par le service de l’Equipement. En aucun cas, on irait détruire les rivières, ce n’est pas dans notre intérêt ! » , explique le président de la chambre syndicale des travaux publics.
 

Rédaction web (reportage Ester Parau-Cordette et Narii Tokoragi)

Denis Helme, le président de l’association No Te Aru Tai Ma Reva

Jean-Marc Berniere, président de la CSMGCTP

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