Denis Helme, le président de l’association No Te Arutai Mareva, déclare que le gouvernement ne respecte pas la réglementation établie avec le Conseil économique social et culturel (CESC). Il souhaite que des comités de suivi soient établis par vallée.
« Il n’ est pas question pour nous de laisser nos vallées se faire saccagées » , déclare le président de l’association No Te Arutai Mareva.
Parallèlement à cette manifestation, les membres de la chambre du syndicat des métiers du génie civil et des travaux publics (CSMGCTP) ont tenu une conférence de presse dans les jardins de Paofai. Les patrons des entreprises d’extraction étaient présents pour informer sur leurs actions et défendre leur travail.
Jean Marc Berniere, président de la CSMGCTP explique qu’ils exercent dans le cadre de missions de service public. Chacune de leurs actions dépend du ministère de l’Equipement. Leurs interventions étant destinées à sécuriser les rivières et non à les piller.
« Les extractions sont réglementées, on ne peut pas de notre propre chef retirer tout ce que l’on veut, comme on en a envie. Tout est réglementé, tout est organisé par le service de l’Equipement. En aucun cas, on irait détruire les rivières, ce n’est pas dans notre intérêt ! » , explique le président de la chambre syndicale des travaux publics.
Denis Helme, le président de l’association No Te Aru Tai Ma Reva
Jean-Marc Berniere, président de la CSMGCTP