La BD, traduite en 6 langues polynésiennes (reo tahiti, eo enana, reo ma’areva, reko pa’umotu et reo rurutu) a été mise à la disposition de la direction générale de l’Education et des enseignements. 400 exemplaires seront dans un premier temps répartis dans les écoles des archipels.
La BD est également disponible sur la bibliothèque numérique de l’éducation de Polynésie. Ernest Marchal est inspecteur de l’éducation nationale et pilote du projet d’adaptation des BD en langues polynésiennes : « Pour les élèves il s’agit d’abord d’une bande dessinée. C’est un outil qui est attrayant qui a été contextualisé et qui plus est dans leur langue donc un attrait supplémentaire pour les élèves mais aussi pour els familles parce que cette bande dessinée va arriver dans les familles (…) donc ce sera vraiment un moyen de mieux apprendre sa langue, de mieux la lire, de mieux la parler et aussi un moyen de prévenir les risques domestiques. (…) »
« Aujourd’hui on a changé de doctrine et on a des enfants qui sont non seulement acteurs de leur propre prévention, mais qui deviennent de fait acteurs de la citoyenneté, explique aussi Samuel Mathis, le président de la fédération française de prévention des risques domestiques. Et tout cela dans la langue et la culture polynésiennes et c’est formidable parce que ça vise plusieurs objectifs dont celui de la lecture, de l’appropriation des outils dans leur contextualisation. Samuel MATHIS – Président de la fédération française de prévention des risques domestiques.«
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