Les travaux de Te-Vai Ete freinés par des problèmes d’accès

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Le futur centre d’accueil des sans-abri à Mamao peine à sortir de terre. Le parc expo ne sera pas accessible aux camions pendant le Heiva pour cause de sécurité. La grue devrait passer par le terrain de sport du quartier Mamao Vallon, mais rien n’est encore acté.

Publié le 14/06/2022 à 9:35 - Mise à jour le 14/06/2022 à 10:02

Le futur centre d’accueil des sans-abri à Mamao peine à sortir de terre. Le parc expo ne sera pas accessible aux camions pendant le Heiva pour cause de sécurité. La grue devrait passer par le terrain de sport du quartier Mamao Vallon, mais rien n’est encore acté.

Pas de répit pour père Christophe : le président de l’association Te Vai-Ete Api a fait le tour du site de Mamao avec les gestionnaires du terrain, les organisateurs des salons, l’architecte et l’entrepreneur, pour trouver une route accessible aux véhicules de chantier dès cette semaine.

La grue sera finalement installée ce mercredi avec la fermeture du salon des Marquises. Mais pour les trois mois de Heiva à venir, il n’est pas question de faire côtoyer des camions aux familles allant aux manèges ou aux expositions. Le ministère de la Santé refuse aussi le passage par son école d’infirmière où circule étudiants, agents et usagers du site de vaccination. Alors, tout le monde lorgne du côté du quartier Mamao Vallon. « On nous propose un accès par l’arrière, au niveau des terrains de sport. Il faudrait casser le mur et contacter la mairie qui gère la voie communale » indique Olivier Goutalier, conducteur de travaux à Fiumarella.

Construire un centre d’accueil pour aider les sans-abri à sortir de la rue est un véritable parcours du combattant pour père Christophe. Si les travaux ont pu démarrer le 23 mai dernier, les problèmes administratifs ne cessent de freiner l’avancée du chantier. Désormais, la balle est dans le camp de la mairie de Papeete. « Le projet, c’est d’utiliser la voirie municipale qui est entre le terrain et l’école primaire Mamao, et ensuite de passer derrière le terrain. En principe, c’est bon, mais on attend que ce soit finalisé sur un papier écrit, signé… » déclare père Christophe.

La première pierre sera symboliquement posée ce jeudi par l’archevêque Cottanceau. Dans un an, les sans domicile fixe devraient profiter d’une vraie structure d’accompagnement pour sortir de la précarité.

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