Restitution de l’enquête de l’OMS sur la santé mentale

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Publié le 30/10/2017 à 15:08 - Mise à jour le 30/10/2017 à 15:08

Le Président a rappelé dans son discours que la santé mentale n’était pas uniquement l’affaire des acteurs du soin mais bien celle de la société toute entière, et qu’elle dépendait de nombreux facteurs déterminants tels que le réseau social, les relations familiales, l’environnement, les comportements individuels, la sécurité, le niveau d’éducation, l’emploi, le logement, la couverture sociale, pour n’en citer que quelques-uns.
 
Menée sous l’égide de l’OMS en partenariat avec l’association SOS Suicide et l’Association septentrionale d’Epidémiologie Psychiatrique (ASEP), les résultats des travaux ont été présentés par les Docteurs Jean-Luc Roelandt et Imane Benradia, avec la collaboration d’une équipe locale, sur le thème des représentations de la santé mentale et sur les différents modes de soins.

Ce partage d’information entre tous les acteurs concernés est la première étape vers l’élaboration d’une politique de santé mentale qui se veut  intersectorielle. En outre, durant cette conférence, des ateliers sur la prévalence des troubles mentaux dans la population générale ont été proposées aux participants.
 
En Polynésie française, la santé mentale est un sujet d’actualité. En effet, certains indicateurs restent préoccupants du fait de leur niveau relativement élevé, comparativement à la métropole, ou de leur évolution. Il s’agit notamment des conduites addictives, des comportements violents et des suicides, qui sont des problématiques partagées par l’ensemble des îles du Pacifique
 
Pour conclure, le Président a rappelé que l’offre de santé mentale est un des objectifs du schéma d’organisation sanitaire 2016-2020, se déclinant selon deux modalités : adopter un schéma directeur de santé mentale et construire le pôle de santé mentale dont l’ouverture est prévue en 2020.
 
Aussi, en ce qui concerne l’élaboration du schéma directeur de santé mentale, l’état des lieux a débuté et devrait permettre de répertorier l’ensemble des dispositifs et des besoins des différents archipels.
 
Actuellement, de nombreux dispositifs sont déjà déployés aussi bien dans le système de soins qu’en dehors du champ de la santé et contribuent à améliorer le niveau de santé mentale de la population. Dans les semaines et les mois à venir les partenaires impliqués seront consultés et participeront à l’élaboration de la politique et de la stratégie de Santé mentale de la Polynésie française.

 

Rédaction web avec communiqué

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