Les installations sont selon eux, mal conçues et parfois dangereuses. « Ce qui pose problème c’est que n’importe qui peut rentrer (…) Dehors, le code digital est orienté vers la rue. N’importe qui peut voir le code qu’on tape (…) Au niveau des extincteurs : il n’y en a à aucun étage », remarque Robert Moreau, propriétaire.
Cette résidence moderne et tout confort, a pourtant des atouts pour séduire : une bibliothèque, une salle polyvalente, une salle de cinéma et une piscine en plein air… Mais voilà, autre problème, l’accès en est réglementé : « Quand les personnes âgées font des Scrabble ou des choses comme ça, on vient fermer à 18 heures : « allez dans vos appartements ». On a l’âge d’aller dormir dans nos appartements à 18 heures. C’est comme une garderie d’enfants de 2 ans. Seulement ils ne savent pas que les personnes âgées ont une vie derrière et qu’ils ont encore envie de vivre. Au lieu de les tirer vers le haut, je pense qu’on va tous aller vers le bas parce qu’on est cantonnés dans nos appartements et qu’il n’y a pas de vie. Quand on veut se faire une vie, on nous empêche de l’avoir », regrette Chantal Hebert, propriétaire et trésorière du syndicat de copropriété.
Les locaux ne sont pas non plus adaptés pour accueillir des personnes en fauteuils roulants ou en déambulateurs. Les habitants de la résidence auraient maintes fois tenté de contacter les gestionnaires, mais sans succès. Ils ont envoyé cette semaine un courrier au président du Pays et au haut-commissaire pour leur fait part de leur situation. Affaire à suivre.
Rédaction web avec Tamara Sentis