Tôt ce mercredi matin, les passagers ont posé le pied sur le sol polynésien. Conscients des risques de propagations du coronavirus, tous attendaient, masqués, de recevoir les auto-tests de dépistage.
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« On remet le kit à l’ensemble des passagers qui arrivent en Polynésie française. Ils doivent s’auto-prélever dans 4 jours. Sur chaque enveloppe, il y a un code-barres, et ils nous présentent leur ETIS sur lequel ils ont un identifiant ETIS. Donc on fait l’association entre le code-barres et l’identifiant ETIS ce qui nous permet de tracer les personnes. Et lorsque l’enveloppe va nous revenir avec ce code-barres, on va savoir exactement quelle est la personne qui a fait l’auto-prélèvement. Si des personnes n’ont pas fait leur auto-prélèvement, on sera en mesure de les relancer » a expliqué Hervé Barret, directeur général de l’institut Louis Malardé.
Certains des passagers n’étaient pourtant pas vraiment au courant de ces modalités sanitaires, mais ils n’y voyaient que des points positifs. « Je ne savais pas que j’aurai ce kit. C’est sécurisant, c’est bien qu’ils proposent ça, afin de protéger le fenua » a confié l’un d’eux. « C’est rassurant pour l’île et la population, et bien-sûr qu’on fera attention. On gardera le masque, c’est important » a ajouté une autre. « Je suis content qu’ils fournissent l’enveloppe et qu’on ne soit pas obligés d’aller chez le médecin. C’est pour protéger la Polynésie. Et au moins on sait qu’on est bien surveillés » a encore dit un passager.
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Tous ces arrivants en Polynésie font désormais l’objet d’un suivi de la part des autorités sanitaires pour parer à l’éventuelle apparition d’un foyer de Covid-19. « On met en place un schéma de suivi de traçage des personnes ainsi qu’un test à faire au bout de 4 jours. On a vraiment mis beaucoup d’éléments en place avec les moyens de la Polynésie pour pouvoir suivre ces personnes. On a plusieurs filtres qui vont nous permettre de récupérer les personnes si jamais elles étaient porteuses du virus » a précisé Hervé Barret.
Ce dispositif sera de nouveau mis en place dès jeudi 16 juillet où 5 vols sont attendus : trois en provenance des États-Unis et deux de métropole.