Rentrée scolaire : l’inquiétude des syndicats et parents d’élèves

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Le monde de l’éducation est déjà en émoi avec, entre autres, un taux d’absentéisme marqué notamment chez le personnel non enseignant. Des agents techniques dont la présence est cruciale pour la mise en place des gestes barrières auprès des plus jeunes. Les principaux représentants syndicaux tirent la sonnette d’alarme.

Publié le 12/08/2021 à 17:51 - Mise à jour le 12/08/2021 à 17:57

Le monde de l’éducation est déjà en émoi avec, entre autres, un taux d’absentéisme marqué notamment chez le personnel non enseignant. Des agents techniques dont la présence est cruciale pour la mise en place des gestes barrières auprès des plus jeunes. Les principaux représentants syndicaux tirent la sonnette d’alarme.

Alors que les écoles viennent tout juste de faire leur rentrée, les représentants syndicaux ne cachent pas leur inquiétude face à la flambée épidémique qui touche le fenua. Entre la gestion des gestes barrières et le taux d’absentéisme qui commence à frapper les établissements scolaires de Tahiti et des îles, les professionnels de l’éducation ne cachent pas leur crainte.

« Je suis vraiment très inquiète. Avec les annonces qu’on peut entendre de nos autorités, nous dans les écoles on fait quoi ? On fait le maximum c’est clair, mais on a vraiment besoin d’aide », réclame Diana Yieng Kow, secrétaire générale de l’UNSA Éducation. « Je fais confiance à nos autorités. Ils savent que nous sommes parties prenantes parce que c’est un combat collectif. Je souhaite aussi que nous puissions réfléchir ensemble sur une réserve sanitaire lorsqu’on a des catastrophes de cette envergure ».

Pour Diana Yieng Kow, le message est claire : « il faut fermer, le temps de trouver des solutions. Je pense que les parents comprendront si on leur explique bien ».

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De son côté, la fédération des parents d’élèves veut éviter un confinement mais demande néanmoins que le ministère se penche sur le remplacement des professeurs pour éviter toute fermeture des établissements par manque d’effectif.

« Aujourd’hui, il y a un problème au niveau du remplacement de nos enseignants. Ils sont contaminés. Nous ne disposons pas suffisamment de professionnels pour pouvoir remplacer ses professeurs absents, notamment dans le second degré », explique Tepuanui Snow, président de la fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement publique (FAPEEP).

« Nous demandons à ce que le ministère fasse tout ce qu’il peut pour permettre le remplacement de ces enseignants. Parce que sinon, c’est la fermeture de la classe, c’est ramener ces enfants à la maison, sans pouvoir permettre de développer les apprentissages ».

Autre annonce confirmée : celle de l’installation de vaccinodrome au sein des écoles. Si la ministre a écarté la vaccination dans les collèges, elle a par contre confirmé l’installation de centre de vaccination dans les lycées. Reste à savoir maintenant comment le ministère va pouvoir mobiliser et organiser un personnel soignant déjà submergé par la campagne vaccinale.

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