« Ce bilan est révoltant, car il s’inscrit alors qu’une mobilisation plus forte que l’an passé des gendarmes et des policiers a été décidée dès le 1er janvier ! Hélas, les forces de l’ordre ne peuvent pas corriger les consciences défaillantes de certains conducteurs. Il y a des accidents qu’il est très difficile d’éviter mais, dans la grande majorité des cas, un mauvais comportement est en cause : arrêtez de boire avant de conduire, mettez vos casques, maîtrisez vos vitesses, respectez la réglementation… La route n’est pas un terrain de jeu, les véhicules sont potentiellement des armes et certains, lorsqu’ils conduisent, ont toujours « le doigt sur la détente » ».
« Je sais m’adresser à un peuple de foi, respectez la vie qui vous a été donnée et celle des autres, n’ayez pas des comportements irresponsables sur les routes. Dans les 60 derniers jours, dix familles polynésiennes pleurent la perte d’un être cher et souffrent durablement de cette banalisation de la mort sur la route ».
Faisant un récapitulatif des dix victimes de la route, René Bidal conclut en adressant ses pensées « proches et compatissantes aux familles endeuillées, mais je ne peux pas chasser de mes réflexions les auteurs d’infractions, car ils vont garder toute leur vie la torture psychologique des remords, ressassant la faute qu’ils ont commise et qui a entraîné la mort !. »
En pièce jointe, l’intégralité du courrier