Rencontre entre le gouvernement et les syndicats : une fête du travail sous tension

Publié le

Publié le 29/04/2018 à 15:47 - Mise à jour le 15/06/2019 à 2:46

C’est un 1er mai hors du commun qui s’annonce. A quelques jours du deuxième tour des élections territoriales, la traditionnelle rencontre entre les syndicats et le gouvernement à l’occasion de la fête du travail, reste loin d’être une formalité. Six forces syndicales sont conviées à la présidence ce mardi : la CSTP/ FO, la CSIP, O oe to Oe rima, Otahi, A Tia i Mua et le STIP.

Pour l’heure, seuls deux ont l’intention de faire acte de présence : le STIP et la CSTP/ FO. Jean-Paul Urima, secrétaire général du syndicat soutedont la position est contestée par Mireille Duval, affirme :

« Nous irons à la rencontre avec le gouvernement. Il y a quelques revendications que nous souhaitons proposer au gouvernement. »

Faute d’accès à leur propre siège, c’est au port que Jean-Paul Urima et Mahinui Temarii nous reçoivent. Mireille Duval étant hors territoire. Cette branche de la CSTP/ FO n’a pas été conviée à la rencontre de l’intersyndicale, vendredi dernier, au CESC. Une rencontre officiellement pour préparer le rendez-vous du 1er mai… mais qui se serait faite en présence d’Angelo Frébault, candidat orange aux Territoriales.

Le Tapura n’a pas manqué de dénoncer cette réunion dans un communiqué intitulé « L’intersyndicale veut sauver Gaston Flosse ». Le document ne joue pas la carte de l’apaisement dans des relations déjà électriques sur fond de réforme avortée de la Protection sociale généralisée (PSG).  Il accuse l’intersyndicale de vouloir manipuler les salariés pour assurer une place éligible à la fille de Cyril Le Gayic elle aussi en course sur la liste du Tahoera’a. Pourtant, il y a un mois et demi, l’intersyndicale appelait déjà au vote sanction.

A Tia I Mua déclare ne pas vouloir entrer dans le jeu de cette campagne et ne se rendra pas à la présidence mardi. Silence radio du côté d’Otahi et de la CSIP. 

Rédaction web avec Laure Philiber 

Dernières news